Un milieu toujours en deuil pour son petit roi

Des artisans incontournables de la culture québécoise étaient encore secoués par la perte de Jean-Pierre Ferland en marge de la première médiatique de L’amour criespectacle de Louise Latraverse.

Sur le tapis rouge précédant la première spectacle solo de l’un des artistes les plus polyvalents que le Québec ait connu, des personnalités de tous horizons se sont confiées à Journal.

MARIO BEAUREGARD / AGENCE QMI

«C’était quelqu’un qui nous a aidé à définir qui nous étions et dans qui nous pouvions nous projeter», explique l’actrice et animatrice Suzanne Lévesque. Il a transmis des choses que nous ne pouvions pas dire nous-mêmes. Nous ne l’oublierons jamais.”

«C’était une Source d’inspiration et un être immensément sensible», souligne le producteur Pierre Séguin, avec qui il a longtemps collaboré. Pour lui, Félix Leclerc était Dieu le Père. Il a déjà reçu un de ses premiers 78 avec un mot qui lui est adressé : “J’ai construit une belle maison, la clé est sous le paillasson.”

Photo Agence QMI, Joël Lemay

«Ça m’a secoué», avoue l’ancien animateur Pierre Bruneau. J’étais un admirateur de JAUNE et tout ce qu’il a fait. Disons simplement que ça a hanté tout mon week-end.


MARIO BEAUREGARD / AGENCE QMI

«J’ai grandi en écoutant n’écoute pas ça, se souvient l’auteur Simon Boulerice. C’est le premier album que j’ai écouté et que je me suis dit : « Les paroles n’ont aucun sens. » C’était une découverte de l’écriture. Il avait une voix imparfaite et cela m’a touché. Il avait une sincérité dans ce qu’il faisait.


Un milieu toujours en deuil pour son petit roi

MARIO BEAUREGARD / AGENCE QMI

«Ça m’a fait très mal», avoue la comédienne Guylaine Tremblay. C’est un pilier de notre culture. C’était un grand poète, un homme merveilleux.

 
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