ce qu’il faut savoir sur cette maladie très contagieuse en France

ce qu’il faut savoir sur cette maladie très contagieuse en France
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Le centre hospitalier de Nice a annoncé le décès d’un nourrisson atteint de coqueluche dans un contexte de hausse des cas.

Depuis début 2024, une vingtaine de clusters ont été signalés dans huit régions de France.

Autrefois rare, cette maladie n’a jamais vraiment disparu et est très contagieuse.

Dix. C’est le nombre de cas de coqueluche enregistrés depuis début 2024 par les équipes médicales du centre hospitalier Lenval, à Nice (Alpes-Maritimes). Dans ce contexte de résurgence de la maladie, un nourrisson infecté de trois semaines, qui avait été admis en réanimation comme trois autres bébés, est décédé la semaine dernière.

Faisant état d’une vingtaine de clusters dans huit régions de France depuis début 2024, Santé publique France a de son côté lancé l’alerte invitant à prendre des précautions face à cette reprise de la circulation de la maladie. Autrefois en déclin, cette dernière n’a jamais vraiment disparu en Europe et peut être très grave.

Mode de transmission et symptômes

La coqueluche, infection respiratoire provoquée par la bactérie « Bordetella pertussis », se transmet très facilement par voie aérienne, par contact avec une personne malade qui tousse, principalement dans la famille ou dans les collectivités. La contagiosité est maximale au cours de la première semaine qui suit l’apparition des symptômes. A titre indicatif, durant cette période, on estime que le patient peut contaminer jusqu’à dix-sept personnes.

La période d’incubation peut durer entre sept jours et trois semaines. La coqueluche se traduit par une faible fièvre avant de se manifester par des quintes de toux fréquentes et prolongées. Chez certains patients, ces quintes de toux s’accompagnent de vomissements.

Traitement et complications

Chez la majorité des patients, la coqueluche est très facile à traiter par les antibiotiques macrolides mais peut être grave pour les personnes vulnérables (patients respiratoires chroniques, personnes immunodéprimées, femmes enceintes) et entraîner des complications, notamment chez les enfants. Traitée très précocement, la coqueluche ne dure que cinq jours après le début d’une antibiothérapie efficace, contre trois semaines en moyenne en l’absence de traitement. Bien que les décès soient rares, ils peuvent survenir particulièrement chez les très jeunes nourrissons non vaccinés.

Depuis 2013, un millier d’enfants de moins d’un an ont été hospitalisés en France à cause de la coqueluche et quelques décès sont enregistrés chaque année, même si leur nombre est sans commune mesure avec les pays en proie à la coqueluche. développement, où la vaccination est moins fréquente. A noter que pour les nourrissons contaminés de moins de 3 mois, l’hospitalisation est systématique.

Vaccination

Pour rappel, la vaccination contre la coqueluche est obligatoire pour les nourrissons (depuis le 1er janvier 2018) et est recommandée pour les enfants nés avant cette date. Pour une efficacité totale, une première injection a lieu à 2 mois, une seconde à 4 mois, suivie d’un rappel à 11 mois, une autre à 6 ans, ainsi qu’un troisième entre 11 et 13 ans.

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Depuis 2022, la vaccination est également recommandée aux femmes enceintes dès le deuxième trimestre de la grossesse, afin que leur nouveau-né soit protégé dès la naissance, selon les recommandations des autorités sanitaires françaises, qui rejoignent celles de nombreux autres pays. Jusqu’alors, les autorités sanitaires françaises recommandaient uniquement de vacciner directement les tout-petits, mais des données britanniques notamment ont démontré l’efficacité d’une telle vaccination pour éviter les hospitalisations des nourrissons. “Les données publiées chez les femmes enceintes exposées au vaccin contre la coqueluche pendant la grossesse sont très nombreuses et rassurantes, et concernent particulièrement les 2ème et 3ème trimestres. relève notamment sur son site le Centre de référence des agents tératogènes (CRAT), un organisme qui surveille les risques pour le fœtus des médicaments pris pendant la grossesse.

La Haute autorité de santé avait déjà fait une exception depuis 2018 pour le territoire de Mayotte, où elle recommandait la vaccination des femmes enceintes afin de freiner une épidémie locale de coqueluche. Elle estime également nécessaire de répéter la vaccination à chaque grossesse en raison de la durée d’efficacité limitée des vaccins contre la coqueluche.

Une recrudescence à l’échelle européenne

Une augmentation du nombre de cas de coqueluche en Europe est signalée depuis mi-2023 et se poursuivra donc en 2024. Trois décès ont été signalés notamment en République tchèque, mais aussi aux Pays-Bas, selon un rapport de l’Union européenne. Centre de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). L’augmentation des cas est également observée en Croatie, au Danemark, en Belgique, en Espagne, en Allemagne ou encore au Royaume-Uni.


A.LG

 
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