Barbara Bui met pour la première fois en vente ses archives

Barbara Bui met pour la première fois en vente ses archives
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Barbara Bui lance le projet « Millésimes ». La fondatrice et créatrice de la maison éponyme de prêt-à-porter féminin (et aussi masculin depuis 2019) a sélectionné dans ses archives, comme de grands millésimes, plus de 100 pièces d’exception, des modèles de collection réalisés entre 2005 et 2020, sur lesquelles elle figure sur vente pour la première fois de son histoire. Ces pièces, souvent uniques, seront disponibles dans sa boutique parisienne du 50, avenue Montaigne jusqu’au 31 mai.

Quelques pièces d’archives sélectionnées pour la vente – Barbara Bui

Barbara Bui, qui a fondé sa maison en 1987, connue pour ses pièces en cuir, conserve ses archives dans un grand entrepôt de Vitry-sur-Seine, où elle se rend souvent. Elle s’inspire parfois de ces précieux modèles, comme elle l’explique, « pour créer de nouvelles collections, en remodelant certaines coupes, en changeant les matières, les finitions, etc. C’est véritablement la mémoire de la maison, notre ADN et nous avons à cœur de développer avec un travail de relecture. J’aime l’idée d’utiliser mes propres expériences.

Pour cette vente unique, la créatrice a choisi « des créations volontairement fortes, agrémentées de perles et de paillettes, ornées de dentelles, cloutées ou brodées, ayant nécessité des centaines d’heures de travail. Un millésime de pièces dignes de la haute couture au savoir-faire d’exception qui révèle les fondamentaux de Barbara Bui : l’art du cuir et du denim, la perfection du adaptationla force du noir et des broderies graphiques », résume la marque parisienne dans un communiqué, qui souhaite ré-proposer cette opération « Millésimes » dans la durée.

« Le savoir-faire, les broderies donnent de l’intensité, mais les formes restent très pointu, très rock. C’est très brodé, très élaboré mais ce n’est pas frimeur, j’y tiens beaucoup. Il y a un travail de coupe très précis, ce sont plus des pièces de haute couture que de prêt-à-porter en réalité », poursuit la créatrice éponyme, qui souhaite émanciper les femmes à travers ses vêtements.
Ces pièces d’archives, dont certaines ont nécessité 100 à 600 heures de travail, parfois même 1 000 heures, ont pour la plupart été fabriquées entre 2005 et 2020 en très petites séries, le plus souvent pour des défilés de mode. Des créations que la maison ne produit plus, puisqu’elle n’a plus défilé depuis 2016, ayant opté pour des présentations vidéo plus artistiques, désormais plus en phase avec son image.

Les prix de ces pièces à grand impact visuel, alternant entre adaptation, coupes modernes à l’esprit rock, cuir et denim très travaillés, oscillent en moyenne entre 1 500 et 6 000 euros. Compte tenu de la richesse de ces modèles spéciaux, les tarifs sont supérieurs à ceux pratiqués par la marque, qui se positionne sur un segment haut de gamme plus accessible, avec une offre de très grande qualité proposée à un prix juste.

Depuis la crise pandémique de 2020, qui a eu un impact important sur les comptes de l’entreprise, Barbara Bui voit son chiffre d’affaires augmenter chaque année, retrouvant son niveau d’avant Covid. Pour 2023, il s’élève à 12 millions d’euros, l’Europe et les Etats-Unis étant ses principaux marchés. La maison, qui emploie une soixantaine de personnes, est distribuée à travers 144 revendeurs multimarques, son e-shop et trois boutiques à Paris. Au-delà du flagship de l’avenue Montaigne, elle possède une adresse rue de Grenelle et une autre rue des Saints-Pères.

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