La ville, bordée par la Méditerranée et l’Atlantique, a été désignée ville hôte de la Journée internationale du jazz par l’UNESCO.
Au cours du siècle dernier, des figures emblématiques telles que Randy Weston, Idrees Sulieman ou Max Roach ont traversé l’Atlantique pour découvrir Tanger, devenue une destination incontournable des grands musiciens de jazz américains.
Cet héritage sera célébré lors de la Journée internationale du jazz dans la métropole du nord du Maroc.
Philippe Lorin, fondateur d’un festival de jazz dans la ville portuaire, souligne le pouvoir d’attraction de Tanger sur les intellectuels et les musiciens, évoquant même l’image d’un paquebot en partance pour la ville en provenance de New York.
Cette année, Tanger, bordée par la Méditerranée et l’Atlantique, a été désignée ville hôte de la Journée internationale du jazz par l’UNESCO.
Des conférences et des performances en plein air, menant à un grand concert mondial avec des artistes tels que Herbie Hancock, Marcus Miller, Richard Bona et Romero Lubambo, auront lieu à partir de samedi.
Le cosmopolitisme de Tanger puise ses racines dans son passé d’ancienne zone internationale, qui a nourri son rayonnement grâce au passage des écrivains, poètes et jazzmen afro-américains.
Parmi les moments clés de cette histoire, citons la présence de musiciens comme Randy Weston, resté cinq ans à Tanger après une tournée en Afrique organisée par le Département d’État américain, et l’enregistrement d’une séance musicale légendaire en 1959 au studio de Radio Tanger International. .
La collaboration entre Weston et Abdellah El Gourd repousse les limites de la création, fusionnant les sonorités jazz et gnaoua.
De cette collaboration naissent des albums iconiques et inspirent la création du festival Tanjazz par Philippe Lorin.
Avec l’AFP
