La Fondation québécoise du cancer, la Société de recherche sur le cancer, Leucan et PROCURE ont dévoilé vendredi matin leur mémoire intitulé : « Le cancer n’attend pas : la future agence Santé Québec doit agir !
Selon les estimations de la Fondation québécoise du cancer, en 2023, 67 548 Québécois recevront un diagnostic de cancer, soit 185 nouveaux cas par jour. Ce nombre est en augmentation depuis plusieurs années et cette tendance est susceptible de se poursuivre, notamment en raison du vieillissement de la population, indique-t-on dans un communiqué commun.
La fondation estime que l’an dernier, 22 500 personnes sont mortes du cancer dans la province, soit 62 décès par jour.
Les groupes réitèrent leur demande d’octobre dernier d’avoir un plan d’action chiffré contre le cancer. Vendredi, ils ont formulé huit recommandations claires pour que le gouvernement Legault agisse le plus rapidement possible.
Dans un premier temps, ils lui ont demandé de nommer un vice-président responsable de l’axe cancer au sein de la future agence Santé Québec. Ils souhaitent également que Québec identifie un objectif chiffré pour réduire le taux de mortalité lié au cancer dans la province d’ici 2035.
«Aujourd’hui, nous tendons la main au ministre (de la Santé) Christian Dubé pour travailler ensemble à faire une différence dans la vie des Québécois atteints de cancer ainsi que dans celle de leurs proches», a déclaré par communiqué Marco Décelles, général directeur de la Fondation québécoise du cancer.
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«Nos recommandations sont le fruit du travail que nous faisons chaque jour sur le terrain, et nous espérons qu’elles seront prises en compte dans la mise en place de la future agence Santé Québec et dans le plan d’action gouvernemental», poursuit-il.
Parmi les autres recommandations, nous soutenons qu’il est nécessaire d’allouer un budget dédié à la recherche fondamentale et clinique sur le cancer ainsi que d’inclure des mesures pour les cancers rares dans le Plan d’action québécois en cancérologie.
De plus, les systèmes informatiques devraient être standardisés et les données des patients atteints de cancer centralisées afin de réduire les délais d’attente des résultats et d’assurer un meilleur suivi tout au long du parcours de soins.
