S’il reste toujours dans le giron familial, l’Hôtel du Parc, classé 3 étoiles depuis 2010 avec 32 chambres, est une véritable institution à Cransac et sur le territoire bassin, a changé le chef de sa direction en fin d’année.
C’est en effet Caroline Soulié-Astor qui veille désormais aux destinées de l’établissement.
« En succédant à mes parents, Philippe et Florence Astor, à la tête de l’Hôtel depuis 1990, je représente la troisième génération de la famille Astor », explique Caroline. « Mes parents avaient succédé à mes grands-parents Michel et Ginette qui, en 1960, avaient acheté ce bâtiment d’extraction de charbon en France. Ce sont mes grands-parents qui l’ont donc transformé en établissement hôtelier de luxe. Elle a ouvert ses portes en 1961. Mon grand-père Michel a été l’un des pionniers de l’aventure thermale à Cransac, participant à la construction du premier bâtiment thermal », explique le nouveau directeur.
Quand on parle d’hôtel de luxe, on pense aux grandes stars de la chanson et du show-biz qui ont descendu ses marches. Le livre d’or de l’Hôtel porte les signatures d’artistes célèbres comme Johnny Halliday, Aznavour, Marie Laforêt, Virginie Ledoyen… Tout un passé à composer pour Caroline Soulié-Astor, qui anticipe déjà. Entretien.
A 31 ans, c’est tout un défi pour vous de reprendre cette entreprise familiale. Quel a été ton cursus ?
Je suis titulaire d’une licence en commerce, d’un BTS technico-commercial et d’une licence en gestion. Ma formation a commencé par un BEP hôtellerie, mais la vie a fait que j’ai préféré prendre une autre voie… Et puis, c’est arrivé naturellement il y a 5 ans. J’ai rejoint l’entreprise de mes parents en tant qu’assistante de direction. Et pour mon plus grand bonheur, je suis à la tête de ce magnifique établissement depuis l’année dernière.
Allez-vous apporter quelque chose de nouveau ?
Je vais suivre les traces de mes parents mais avec un peu plus de fraîcheur. J’ai fait la connaissance de nos clients, que ce soit dans l’hôtellerie ou dans la restauration, qui a une capacité de 150 couverts en salle et 100 en terrasse. Je souhaite continuer à proposer nos plats emblématiques de la cuisine aveyronnaise comme les ris d’agneau, les cuisses de grenouilles, la tête de veau, l’estofinade… Toujours servis dans des poêles en cuivre, comme le faisait mon arrière-grand-mère qui était une véritable cordon bleu.
Côté hôtel, nous souhaitons moderniser nos chambres afin d’offrir un environnement chaleureux à notre fidèle clientèle.
Quelle est ton ambition?
Je suis fier de participer à la continuité et à l’évolution de notre entreprise. Mes parents ont vécu un épisode choc il y a quelques années et ont pu sortir de cette épreuve avec plus de force et de détermination. Je dois me montrer digne de mes parents et grands-parents qui ont réalisé des choses merveilleuses. J’espère que la route est belle et longue.
