Contre le papillomavirus, tous mobilisés. Pour augmenter la couverture vaccinale contre cette maladie virale sexuellement transmissible, une la deuxième campagne nationale de vaccination sera lancée en octobre dans les collègesElle s’adresse à tous les élèves de 5e année. Objectif : vacciner les enfants bien avant qu’ils n’entrent en contact avec ce virus, c’est-à-dire avant qu’ils ne commencent à avoir des rapports sexuels. Deux doses sont nécessaires pour être protégé. Pour cette campagne, la première injection aura lieu entre octobre et novembre 2024, la deuxième au printemps 2025.
Dans les Alpes Maritimes, 83 collèges participent à cette campagne de vaccination. Une autorisation parentale est nécessaire ; les parents ont reçu par mail ou sous forme papier un formulaire à remplir et à renvoyer au collège. L’an dernier en PACA, 14 % des collégiens de 11 ans avaient été vaccinés.
Qu’est-ce que le papillomavirus ?
Près de 200 types de papillomavirus humains ont été identifiés. Si dans la plupart des cas, les personnes infectées guérissent spontanément, 70 % guérissent dans les 12 mois, 90 % dans les 24 mois, il peut évoluer vers un cancer.
Le papillomavirus est notamment responsable de 100% des cancers du col de l’utérus.90% des cancers de l’anus ou 27% des cancers du pénis. Les préservatifs ne suffisent pas à les protéger. Cette vaccination s’adresse aussi bien aux jeunes filles qu’aux jeunes garçons et prévient jusqu’à 90 % des infections au VPH qui causent le cancerIntroduit en France depuis 2007, ce vaccin est sûr et gratuit. Votre enfant peut également se le faire administrer par votre médecin ou votre pharmacien. Et s’il est un peu plus âgé, une « vaccination de rattrapage » est possible entre 15 et 19 ans, qui nécessitera cette fois trois injections.
