“Israël a le droit et le devoir de se défendre”, déclare Nicolas Sarkozy

“Israël a le droit et le devoir de se défendre”, déclare Nicolas Sarkozy
“Israël a le droit et le devoir de se défendre”, déclare Nicolas Sarkozy

« Israël a le droit et le devoir de se défendre », a déclaré l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, dans L’Heure des Pros, ce lundi, sur CNEWS, réagissant aux tensions actuelles au Moyen-Orient.

Nicolas Sarkozy était l’invité de L’Heure des Pros ce lundi 30 septembre. L’ancien président de la République est revenu sur la guerre entre Israël et les organisations terroristes du Hamas et du Hezbollah.

« Mes convictions personnelles font que je ne pourrais jamais me réjouir de la mort de quelqu’un. Si c’est un jugement politique que vous me demandez, Israël a été attaqué, c’est le drame du 7 octobre. Israël a le droit de se défendre, Israël a le devoir de se défendre et si nous étions dans la même situation, nous il faudrait nous défendre», a déclaré Nicolas Sarkozy.

L’ancien Président de la République va plus loin en déclarant : « Un pays doit vivre droit et Israël a le droit de vivre droit, de vivre en somme ! De ce point de vue, je dis qu’ils avaient raison. (…) Le pire risque de conflagration serait peut-être l’inaction et la lâcheté.»

« L’heure de la négociation est venue »

« Pour le reste, je connais bien Benyamin Netanyahu. J’ai eu avec lui de nombreux échanges, parfois durs”, a poursuivi Nicolas Sarkozy. « Il doit savoir qu’il n’y aura jamais d’éradication de ses ennemis par la guerre et que toute guerre doit avoir une fin et que la négociation n’est pas une capitulation. Le moment viendra où il faudra discuter. Le moment est venu », a-t-il ajouté.

“Il est extravagant de voir l’Europe pousser les Ukrainiens à se battre jusqu’à leur dernier sang, le nôtre, dans une guerre qui a déjà fait un demi-million de morts et de considérer qu’Israël n’aurait pas le droit de se battre et de se défendre”, a déploré l’Union européenne. ancien chef de l’Etat.

«C’est vraiment deux poids, deux mesures. La guerre, d’un côté, c’est bien. La guerre de l’autre est mauvaise. Il n’y a rien de plus injuste que cette différence de posture », a-t-il conclu.

 
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