Comment Thomas (alias « Good buddy ») et Victoire ont parcouru 3 000 km pour voir les aurores boréales sans trop brûler de CO2

Comment Thomas (alias « Good buddy ») et Victoire ont parcouru 3 000 km pour voir les aurores boréales sans trop brûler de CO2
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C’était un voyage qu’ils avaient en tête depuis plusieurs années. En février, Thomas Wagner, alias « Bon pote »*, Victoire Satto, fondatrice de « The Good Goods »**, et l’éco-influenceuse Charlotte Lemay partaient pour les îles Lofoten, en Norvège, depuis Paris, en… train ! Un voyage de 3 000 km à travers près de trois pays différents.

Leur objectif ? Brûlez le moins de CO2 possible pour observer les aurores boréales dans le cercle polaire arctique. « Cela faisait cinq ans que je décalais ce voyage, entre le Covid, le boulot… Et puis, les planètes se sont alignées ! », raconte Thomas.

Revoir les schémas de pensée

Au-delà de la réalisation d’« un rêve qui reste un voyage pour privilégiés », précise d’emblée le fondateur de « Bon pote », les deux amis voulaient avant tout prouver qu’en revoyant les schémas de pensée modernes, il était possible de profiter tout autant, ou même plus. « Nous avons pris l’habitude de fractionner nos vacances et d’envisager nos déplacements sur une courte période avec toutes les contraintes que cela crée », analyse Victoire. Résultat : on a recours à des vols en avion qui font gagner du temps mais qui ont un bilan carbone désastreux.»

Le fondateur de « The Good Goods » prône donc des vacances sur une durée plus longue « ce qui permettra aussi d’étaler notre budget et de prolonger le moment de déconnexion dans le temps. Sans parler des souvenirs impérissables du voyage vers la destination tant attendue », juge-t-elle.

Un coût financier colossal

Un seul bémol « et rare » à ce type de voyage pour Thomas : la difficulté de réserver chaque trajet en train, « car il faut passer par plusieurs sites internet différents. Cela demande néanmoins d’être un minimum débrouillard », estime-t-il. Son (nouveau) rêve ? “Que nous pouvons tout réserver à partir d’une seule plateforme pour faciliter le processus pour les personnes qui souhaitent se lancer.”

Pour Victoire, c’est plutôt le coût financier qu’elle pointe. « Cela peut être un véritable obstacle pour beaucoup de gens », regrette-t-elle.

Dans la vidéo en tête de cet article, Thomas Wagner et Victoire Satto reviennent, 20 minutes, sur les préparatifs, le coût et l’empreinte carbone d’un tel voyage. Et donnez-nous, au passage, quelques conseils si nous souhaitons nous lancer.

Bon Pote est un média en ligne spécialisé dans l’environnement, qui vulgarise la crise climatique et propose des outils pour mieux comprendre le rôle de l’action anthropique dans l’aggravation du changement climatique.

(**) The Good Goods est un média rattaché à un bureau d’expertise qui accompagne les entreprises et milite pour la transformation des industries de la mode, du textile et du luxe.

 
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