Frappées par la maladie, ces Nîmoises témoignent. – .

Frappées par la maladie, ces Nîmoises témoignent. – .
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Isabelle lutte toujours contre le cancer. Et intégré un protocole de recherche américain. Marie-Joëlle a vaincu un mélanome diagnostiqué tardivement, grâce à la chirurgie. Émouvantes, les deux Nîmoises pleines d’énergie témoignent de leur parcours face à la maladie.

Elle n’avait aucune prédisposition particulière au cancer. Mais il a été officiellement touché par la maladie en 2022. “ C’était la période de Noël. Un ganglion lymphatique suspect à l’aine m’a amené à consulter, jusqu’à ce que le diagnostic soit confirmé par une biopsie : j’avais un cancer du canal anal.» raconte aujourd’hui Isabelle Poussier, 64 ans.

Originaire de région parisienne, arrivée à Nîmes en 2014, l’enseignante-chercheuse a ensuite été poussée par son gastro-entérologue à intégrer, à Montpellier, un protocole de recherche exceptionnel comprenant « le traitement innovant associant chimiothérapie et immunothérapie »dit le patient, désormais stabilisé à 75%.

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Si le traitement est lourd, contraignant, les effets indésirables physiques et psychologiques “terrible” Selon cette mère et épouse, un beau jour, à Nîmes, Isabelle s’est adressée au comité départemental de la Ligue, dans un premier temps pour bénéficier d’un soutien psychologique. « À cette époque, je vivais avec un cancer, je parlais et je dormais même avec le cancer ! Enfermé par la maladie, j’en suis sorti grâce à la Ligue”confie cette femme qui a trouvé, ici, entre les séances beauté et les cours de sport adapté, de quoi s’évader un peu, prendre soin d’elle, et,« en quelque sorte, revivre ».

« Faute de diagnostic précoce, j’ai failli me faire amputer une partie du pied ! »

Marie-Joëlle Ribord, 70 ans, est bénévole à la Ligue contre le cancer.
Midi Libre – Mikaël Anisset

Pour que son cancer de la peau soit enfin diagnostiqué, il a dû entrer à l’hôpital de Nîmes. “ Les trois dermatologues successifs que j’avais vus en ville m’ont assuré que ce n’était rien ! “se souvient aujourd’hui Marie-Joëlle Ribord, retraitée.

En 2015, un bouton qui s’est développé, avant de former une plaie douloureuse et invalidante sous le pied de l’énergique Nîmois, responsable qualité d’un groupe automobile, a pris fin – enfin ! – en subissant une biopsie. Pour le sexagénaire, le couperet tombe : le mélanome, ou cancer de la peau, en l’occurrence très rare. À savoir ce type de cancer pour lequel, faute de traitement possible, la – seule – solution reste la chirurgie. “Faute de diagnostic précoce, j’ai failli me faire amputer d’une partie de mon pied.raconte Marie-Joëlle Ribord, qui s’en est sortie avec une excision, ou une ablation de chair, sous le pied, d’une taille équivalente à celle d’une balle de tennis.

“Après une greffe, la peau de ma cuisse recouvre désormais ma voûte plantaire”confie Marie-Joëlle, 70 ans aujourd’hui, qui, après avoir surmonté cette période mêlant inquiétude, peur et douleur physique« terrible pendant la guérison », assure qu’il voit la vie plus que jamais de manière positive. Et avoir toujours eu cette envie irrépressible d’avancer dans mon corps.

 
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