« Énigme du Feu », les enfants dans le sac – Libération

« Énigme du Feu », les enfants dans le sac – Libération
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Fable

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Weston Razooli signe sans complexe un éloge funèbre de l’enchantement de l’enfance, qui alimente la nostalgie et vire à l’anecdote.

Au cinéma comme ailleurs, la nostalgie est rarement une bonne conseillère. Présenté comme un « néo-conte de fées » sous influence Les Goonies, avec ses enluminures gothiques et son grain 16 mm, le premier film de l’Américain Weston Razooli nous le rappelle, et n’a en fait pas grand chose de « néo ». Ni les lance-pierres avec lesquels cette bande d’enfants sème la terreur, les bandits en short qui font monter leurs mobylettes dans une ville intemporelle du Wyoming, ni leur look anachronique qui cohabite avec les GPS et les smartphones, ni même leur obsession pour cette console de jeux volée dans un entrepôt sous la barbe du gardien. Parce que leur mère leur a interdit d’y toucher, alitée et exigeant qu’on lui apporte une tarte magique aux myrtilles, nos héros se lancent dans une quête dans la forêt, où se retrouvent une secte de brigands et un gamin doté de super pouvoirs. Il faut reconnaître que L’énigme du feuune fable à la gloire de l’imagination bricolée avec presque rien, une détermination acharnée à prouver que le cinéma indépendant n’est pas mort. A cet égard, la démarche ne serait pas moins romantique ni plus hipster que celle de Bertrand Mandico avec les garçons

 
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