La nouvelle friche des festivals lyonnais enfin dévoilée

La nouvelle friche des festivals lyonnais enfin dévoilée
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EN IMAGES, EN IMAGES – A l’ouverture de la saison des festivals lyonnais, les Nuits sonores, la Biennale et le festival de street food de pourront exploiter 3,4 hectares sur les anciens ateliers SNCF de La Mulatière, à la limite sud de la ville.

Le Figaro Lyon

C’est un monde satisfait de la culture lyonnaise qui s’est retrouvé sous le soleil printanier à La Mulatière. Soulagé aussi. A la veille d’une saison culturelle qui verra se succéder de grandes fêtes locales de l’Ascension à l’automne, la majorité écologiste de la métropole a présenté son nouvel écrin. C’est dans l’immense friche SNCF de cette commune limitrophe de la Confluence au sud que s’implanteront à partir du 8 mai les Nuits sonores, puis le festival de street food de Lyon et la Biennale d’art contemporain. Vous attendez d’autres occupants ? Le vice-président à la culture l’assure en tout cas, les candidatures affluent dans son cabinet.

Car les 20 hectares de ce nouveau site baptisé Les Grandes Locos offrent des possibilités apparemment infinies aux acteurs de la culture, même si une partie est encore occupée par la SNCF. Les Nuits sonores prévoient d’accueillir 11 000 festivaliers dès le mois prochain dans les hangars déjà rénovés, pour la programmation diurne du festival électro. « Deux siècles de passé industriel laissent des traces et nous avons entrepris d’importants travaux de décontamination » indique la métropole. En effet, le technicentre héberge les ateliers SNCF de la région lyonnaise depuis 1846, et jusqu’à 3 500 ouvriers au pic d’activité, jusqu’à sa fermeture en 2020.

“On coche toutes les cases”

Ce vendredi d’autres broyeurs sont à pied d’oeuvre, pour préparer le chantier, qui reste propriété de la SNCF. La métropole de Lyon loue 3,4 hectares, déjà exploitables, qu’elle met à disposition des festivals. Elle y a dépensé 3,8 millions d’euros de travaux. Et a également acquis deux salles pour 2 millions d’euros, qui constitueront à terme un espace d’accueil permanent. Avec une petite récupération au passage des anciennes usines Fagor Brandt d’où certains câbles et portes étaient ramenés.

L’ancienne friche occupée par ces festivals a été transformée en hangar pour tramways, malgré les promesses de campagne des écologistes. Une décision qui a fait grincer des dents certains acteurs culturels. Mais pas l’association Arty Farty, organisatrice des Nuits Sonores. « C’est notre ADN de bouger »diapositives Figaro son directeur général, Vincent Carry. « Et la continuité de notre parcours urbain depuis 21 ans qui nous a conduit à Vaise, Gerland ou Confluence où nous avons pu explorer différents lieux industriels »complète Julien de Lauzun, directeur adjoint du festival.

« Ce projet coche toutes les cases de la stratégie que nous avons engagée » se félicite Cédric Van Styvendael, vice-président chargé de la Culture. En faisant de la culture un levier de lutte contre l’exclusion pour toucher tous. ». « Un signal fort d’élargissement du public dans un renversement des coupes budgétaires meurtrières que connaît parfois la culture »» a taclé Laurent Bayle, président de la Biennale, en direction du conseil régional situé à la pointe toute proche de la Confluence.

 
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