Originaire d’Olympie, il s’essaye au dessin avant de tracer sa voie comme Kerouac, en la parsemant de singles éblouissants.
Tous les dix, quinze ans, l’Amérique nous récompense avec un jeune homme habité par un génie brisé : Kurt Cobain, Elliott Smith, Julian Casablancas. Nous avons rapidement classé Malice K dans cette lignée. Toute ressemblance avec le leader de l’ère Nirvana In utero (1993) étant par ailleurs fortuit, Alexander Konschuh, de son vrai nom, a 28 ans et nous vient d’Olympia, Washington. Son itinéraire est grunge, voire carrément beat.
Né de parents adolescents et nourri au son de la capitale du rock alternatif, il s’initie d’abord au dessin (le style n’est pas sans rappeler celui de Ralph Steadman, compagnon de voyage du journaliste gonzo Hunter S. Thompson), avant de le quitter à l’âge de Le 18, au gré des vents, sur la route de Kerouac, puis vivre un temps en communauté dans le désert.
Après une rencontre avec un certain Nascar Aloe, figure de proue de l’underground de Los Angeles et membre du collectif DeathProof Inc, aficionado des sons extrêmes, il décide que le meilleur moyen d’éclabousser le monde de son génie était encore une fois la musique. Désormais basé à Brooklyn, il a sorti deux EP dans une veine nineties et deux singles (DOCTORAT Et Radio) a signé sur le prestigieux label indépendant Jagjaguwar, annonçant un album qui sortira, nous l’espérons, cette année.
Radio (Jagjaguwar/Modulateur)