Axoltis Pharma reçoit l’approbation pour lancer SEALS, un essai clinique de phase II pour les patients atteints de SLA

Axoltis Pharma reçoit l’approbation pour lancer SEALS, un essai clinique de phase II pour les patients atteints de SLA
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Axoltis Pharma, société biopharmaceutique française spécialisée dans le développement de solutions thérapeutiques pour les maladies neurodégénératives, annonce aujourd’hui avoir obtenu l’autorisation de l’ANSM pour lancer l’étude clinique SEALS. Il s’agit d’un essai de phase II du candidat médicament NX210c chez des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA – Maladie de Charcot). Il s’agit du premier essai clinique évaluant une approche visant à réparer la barrière hémato-encéphalique (BBB) ​​​​dans la SLA.

La SLA est une maladie neurodégénérative mortelle qui touche actuellement 50 000 personnes en Europe et provoque 10 000 décès chaque année. Il attaque principalement les motoneurones du cerveau et de la moelle épinière, entraînant une faiblesse musculaire et une paralysie. La plupart des patients décèdent d’une insuffisance respiratoire dans un délai moyen de deux à cinq ans. Il n’existe actuellement aucun remède contre la SLA. Le seul médicament autorisé en Europe pour cette pathologie est le Riluzole, qui prolonge la survie de seulement deux mois en médiane. La SLA reste donc une maladie neurologique dégénérative et mortelle dont les besoins sont largement insatisfaits.

Il a été démontré que la BHE, qui protège le cerveau contre l’entrée de substances indésirables provenant du sang, est altérée dans plusieurs maladies neurodégénératives, comme la SLA, et que cette altération pourrait même être à l’origine de certaines pathologies. NX210c, l’agent thérapeutique innovant d’Axoltis, peut aider la BHE à retrouver son intégrité, tout en assurant une neuroprotection et en améliorant la neurotransmission. NX210c est un peptide cyclique de 12 acides aminés synthétisé à partir de la séquence la plus conservée et répétée de SCO-Spondine.

« L’approche thérapeutique consistant à restaurer l’intégrité de la BHE chez les patients SLA est très prometteuse ; nous sommes fiers chez Axoltis d’avoir une longueur d’avance en clinique avec le NX210c », déclare le Dr Annette Janus, neurologue et directrice médicale d’Axoltis. « De plus, l’utilisation de méthodes analytiques avancées nous offrira une approche innovante contre la SLA et contribuera à une meilleure compréhension des maladies neurodégénératives dans leur ensemble. »

SEALS est une étude de phase II multicentrique, randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle, visant à évaluer l’efficacité, l’innocuité, la tolérabilité et la pharmacocinétique du traitement par NX210c chez les patients atteints de SLA. Son objectif principal est d’évaluer l’effet du NX210c à l’aide de deux biomarqueurs : la concentration de chaîne légère de neurofilaments (NfL) dans le sang, comme biomarqueur reflétant la gravité et/ou la progression de la SLA, ainsi que le rapport de concentration d’albumine entre les cellules cérébrales et spinales. Liquide (CSF) et sang, qui est un biomarqueur fiable de l’intégrité de la BHE. L’étude évaluera également l’effet du NX210c sur les résultats fonctionnels et certains biomarqueurs secondaires. Les premiers résultats sont attendus début 2026.

Axoltis prévoit de recruter au total 80 patients atteints de SLA dans le cadre d’un essai mené en France sur au moins 15 sites d’investigation. Les patients recevront le médicament par perfusion intraveineuse pendant 10 minutes à des doses de 5 mg/kg ou 10 mg/kg de NX210c, ou un placebo, trois fois par semaine pendant quatre semaines. Les patients pourront poursuivre leur traitement, souvent à base de riluzole, et seront suivis pendant trois mois après la fin du traitement. Axoltis bénéficiera du soutien opérationnel du réseau ACT4ALS/MND.

Le Dr Emilien Bernard, coordinateur du centre SLA de Lyon à l’Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Pierre-Wertheimer des Hospices Civils de Lyon, qui sera l’investigateur principal de l’étude, indique : « Cette approche est très intéressante et prometteuse. Elle pourrait certainement jouer un rôle majeur dans la découverte d’une solution thérapeutique à cette terrible maladie. »

« L’autorisation de cet essai clinique de Phase II constitue une étape importante pour la société, notamment dans l’indication SLA, où le besoin médical non satisfait est si important. Par ailleurs, il existe un certain nombre de pathologies du SNC pour lesquelles la restauration de l’intégrité de la BHE pourrait impacter la progression de la maladie, notamment dans la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Huntington. et bien d’autres », ajoute le Dr Yann Godfrin, président d’Axoltis.

Autre innovation, le groupe placebo, volontairement restreint, sera étendu grâce à l’ajout de patients virtuels, in silico, basés sur des méthodes de calcul de données de contrôle historiques. Cette modélisation, réalisée la société InSilicoTrials (Italie), permettra de prédire l’évolution de la maladie chez des sujets virtuels en fonction des caractéristiques des patients effectivement recrutés.

Une partie de l’étude est financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’État à travers l’IDEMO Régionalisé, une subvention de France 2030.

Source : Axoltis Pharma

 
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