le festival Sunsète 2024, plus ancré que jamais dans la culture urbaine

le festival Sunsète 2024, plus ancré que jamais dans la culture urbaine
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Pour cette 8ème édition, le festival de cinéma, qui s’appelle désormais Feat Sunsète, mise sur le 100% hip-hop.

Qui prétend rapper sans prendre position.» De cette punchline mythique du groupe Ärsenic, Charlélie Jardin, la directrice du festival de cinéma Sunsète, a trouvé la devise de sa rencontre : «Qui peut prétendre créer sans prendre position ?« Et position, le festival la prend »notamment face à la baisse des subventions dans le secteur culturel », explique Charlélie Jardin, qui a pour la première fois soutenu l’événement avec la Fédération éclectique des arts transmédia (FEAT). Conséquence : le Sunsète change de nom pour devenir le Feat Sunsète et aura lieu du 28 au 30 juin.

100% hip-hop

Mais pas question de changer le triptyque films-séries-clips qui fait son originalité. Mieux encore, le festival le revendique ouvertement en se positionnant comme le premier événement 100% hip-hop, tant cinéma qu’audiovisuel. Tout cela s’ancre dans un contexte particulier, avec les récentes célébrations du cinquantenaire du mouvement urbain et l’arrivée en grande pompe du breakdance aux Jeux olympiques de 2024.

Le hip-hop a ouvert de nouvelles voies de communication à travers le rap, dit Charlélie Jardin. Aujourd’hui, on retrouve plusieurs rappeurs de l’époque dans le cinéma contemporain. On pense à Joey Star, évidemment, ou plus récemment à Booba. On peut y ajouter le réalisateur Jean-Baptiste Durand (Chien de la casse, 2023), qui a également travaillé sur des vidéoclips avec, entre autres, des collaborations avec le Sétois Demi Portion. Jean-Baptiste Durand, qui sera l’un des invités de l’édition 2024, avec une projection de l’ensemble de son œuvre dans trois lieux de la ville.

Concours

Aux nouvelles fonctionnalités, on peut également ajouter de la concurrence.Le groupe émergent« L’Occitanie, dédiée au format court. Une manière de donner une dimension créative à l’événement, qui sera complété par le projet « Feat 48 h hip-hop video clip », où les participants devront écrire, tourner et monter un clip de rap en 48 heures.

Le tout bien sûr en lien avec les initiatives et structures déjà existantes à Sète, comme les ateliers d’écriture donnés à la Passerelle par le rappeur Petitcopek. Enfin, point d’orgue du show, c’est l’artiste sétois Blue Mode (dont l’exposition aura lieu au Crac) qui signe cette année l’affiche du festival avec, pour boucler la boucle, une belle référence à la pochette de l’album d’Arsenic. Quelques gouttes suffisent.

 
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