DDes chercheurs français ont fait une découverte majeure concernant la maladie de Parkinson : ils ont apporté la preuve qu’un traitement déjà utilisé contre le diabète de type 2, le lixisénatide, permettait également de ralentir la progression de la maladie de Parkinson, rapporte Le Figaro. C’est en tout cas le résultat d’une nouvelle étude, réalisée sur 156 patients volontaires âgés de 40 à 76 ans et publiée dans la revue scientifique Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterre, présenté comme une première mondiale.
Cette maladie, qui touche 175 000 personnes en France, connaît depuis longtemps peu de progrès dans le monde. Les innovations thérapeutiques sont très rares. Aujourd’hui, les patients reçoivent des substituts dopaminergiques qui aident à soulager leurs symptômes au cours des premières années de la maladie. Traiter uniquement les conséquences de la maladie, sans se soucier des causes. “ C’est la première étude depuis trente ans qui montre sans ambiguïté que nous pouvons avoir un impact sur la progression de la maladie. »souligne le Pr Meissner, neurologue au CHU de Bordeaux.
Pour rappel, cette pathologie neurodégénérative est liée à la perte progressive des neurones dopaminergiques, ces derniers produisant de la dopamine. Au fur et à mesure que la maladie progresse, ces neurones disparaissent, entraînant un déficit en dopamine et, par la même occasion, l’apparition de symptômes.
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