Ce jeudi est la Journée mondiale de l’endométriose, une maladie hormono-dépendante qui se caractérise par la présence anormale de tissu semblable à l’endomètre (couche interne de l’utérus NDLR) à l’extérieur de la cavité utérine. Ce tissu peut venir sur les organes pelviens, notamment les ovaires ou encore extra-pelviens comme le côlon ou le diaphragme et provoque principalement des douleurs importantes lors des règles et des rapports sexuels.
Dans de nombreux cas, l’endométriose est associée à des problèmes d’infertilité. Il arrive aussi que les patients soient asymptomatiques.
Elle peut altérer considérablement la qualité des patients sur le plan sexuel, social, psychologique et professionnel.
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Pendant longtemps, la maladie a été sous-diagnostiquée. Aujourd’hui, elle est mieux connue et les médecins disposent d’un arsenal de traitements pour soulager leurs patients. Parmi elles, la chirurgie occupe une place à part et offre des résultats probants, grâce à des techniques complexes et de plus en plus sophistiquées.
« En moyenne, les patients attendent huit ans avant de recevoir un diagnostic. Certains patients consultent plus de dix médecins. Les médecins et les patients commencent à être plus sensibilisés à cette maladie, ce qui leur permet d’être orientés plus rapidement vers des professionnels qui ont « l’habitude de diagnostiquer cette maladie ».explique le professeur Marie-Madeleine Dolmans, chef de clinique au service de gynécologie et d’andrologie des cliniques universitaires Saint-Luc.
Un nouveau test pour détecter l’endométriose arrivera bientôt en Belgique