c’est quoi cette prise de sang qui permet de détecter le trouble bipolaire à partir du 1er avril ? – .

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MyEDIT-B, le premier test sanguin d’aide au diagnostic du trouble bipolaire, sera commercialisé en France à partir du 1er avril 2024.

A partir du 1er avril 2024, en France, une simple prise de sang permettra de savoir si l’on est bipolaire ou non. Il faudra cependant attendre quatre semaines pour obtenir le résultat.

Première prise de sang

Jusqu’à aujourd’hui, le diagnostic du trouble bipolaire reposait exclusivement sur l’observation clinique d’un psychiatre via des entretiens.

Développé par la start-up française Alcediag, le test sanguin myEDIT-B est le premier à différencier la dépression du trouble bipolaire, un trouble psychiatrique dans lequel les patients alternent entre phases dépressives et maniaques.

De nombreuses personnes touchées par cette maladie peuvent être diagnostiquées et traitées à temps.

Adultes traités avec des médicaments

Cette prise de sang est destinée aux adultes traités par médicaments pour un épisode dépressif modéré ou sévère. En particulier, ceux qui sont susceptibles de souffrir de bipolarité. Par exemple s’il y a des cas dans leur famille ou s’ils ont eu des réponses très spécifiques aux antidépresseurs.

Elle sera prescrite par un psychiatre et devra être réalisée dans l’un des 400 laboratoires de la marque Synlab. « La majorité de la population sera à moins de deux heures d’un laboratoire participant. Pour le moment, nous préférons le faire dans nos laboratoires”précise Florian Scherrer, directeur médical du réseau Synlab, cité par 20 minutes.

899 euros

Le test coûte 899 euros et n’est actuellement pas remboursé par la Sécurité sociale. « Nous avons dix ans d’investissement dans des fonds. Le développement de ce test a coûté très cher. Nous avons utilisé les dernières technologies de séquençage »justifie Alexandra Prieux, citée par 20 minutes.

La start-up a pour objectif d’obtenir un remboursement de l’Assurance Maladie. Une étude clinique est donc en cours pour mesurer les conséquences du test sur l’évolution de la maladie. Cela devrait durer trois ans. Des études économiques seront réalisées par la suite, afin d’en mesurer l’intérêt financier.

Le cerveau, un organe comme les autres

Les chercheurs d’Alcediag, la société biopharmaceutique héraultaise à l’origine du test, sont partis de l’idée que le cerveau est un organe comme les autres.

« Lorsque le cœur ou les reins fonctionnent mal, ils émettent dans le sang des signaux spécifiques à la maladie », explique Alexandra Prieux, présidente d’Alcediag. “C’est la même chose avec le cerveau.” ils expliquent. Ces signaux, ou biomarqueurs, peuvent ensuite être captés par une analyse de sang.

La fiabilité du test est supérieure à 80 %.« En dehors de certaines études génétiques, il est rare de disposer de tests fiables à 100 % », souligne Alexandra Prieux. Il n’est donc pas impossible d’obtenir un faux positif puisqu’il s’agit d’un outil d’aide au diagnostic.

C’est donc au médecin de poser le diagnostic final, notamment avec les antécédents du patient et ses antécédents familiaux.

 
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