Partez à la recherche des panneaux anciens d’Orléans, et découvrez leur signification cachée

Dimanche 24 mars, Nicolas Liévaux a parlé des enseignes anciennes de la ville d’Orléans et, à travers elles, des gens qui y vivaient et y travaillaient. Visites guidées sans limite d’âge, à découvrir tous les mois.

“À votre avis, qu’est-ce qu’un signe ?” « Est-ce une enseigne comme devant les magasins ? Pour donner des instructions aux gens ? C’est une question de pédagogie, et d’échange avec les enfants et les adultes, qui a débuté ce dimanche 24 mars, par la visite jeune public « Mon enseigne ! », au centre-ville d’Orléans.

Quatre jeunes et quatre adultes

Nicolas Liévaux, du service de la Ville d’Art et d’Histoire, était le guide. Les musées d’Orléans sont partenaires, c’est pourquoi la visite s’est terminée parmi les pancartes conservées à l’hôtel Cabu, Musée d’Histoire et d’Archéologie, où les quatre enfants et adolescents (pour quatre adultes du groupe) ont conclu la sortie par un atelier créatif.

« Le panneau était une indication devant certains bâtiments qui informait les gens sur la fonction des bâtiments. Il y en avait déjà dans les villes de l’époque romaine, puisqu’on les trouvait à Pompéi. C’est également très courant à l’époque médiévale et jusqu’à il y a cent ans. Il y en avait beaucoup à Orléans.

Nicolas Liévaux (vide)

De quoi dort le lion ?

Et comme les passants ne savent pas toujours lire, il pourrait être important d’avoir des panneaux visuels.

« Par exemple, imaginez que vous vous promenez dans une ville au Moyen Âge. Vous voyez un lion d’or sur un immeuble. Qu’est-ce que cela signifie? Et pourquoi?”

Nicolas Liévaux (vide)

Il laisse son public tâter, lui vient en aide : « Il faut décomposer ce qu’on entend : ‘Lit on dort’ ». « Une auberge ! » » dit d’emblée l’un des jeunes.

Savoir chercher

Pour découvrir les marques d’antan, il faut savoir lever les yeux.
Mais assez d’exemples, il est temps d’aller voir les marques d’antan, les vraies, que l’on croise en déambulant, à commencer par la très ancienne rue de Bourgogne.

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« Je parie qu’il y en a sur lesquels vous êtes souvent passés devant sans les remarquer », taquine Nicolas Liévaux. Touche ! Certaines sont évidentes, d’autres presque effacées, ou cachées par de nouveaux signes. Au fil des rues, « on découvre aussi les métiers d’autrefois, disparus des centres-villes » : graveur, serrurier…

Pourquoi un quart des œuvres d’art conservées par l’État dans le Loiret ont-elles disparu ?

« Des mariés aux gants blancs »

La plus belle, décorée de fruits, se situe tout près des Galeries Lafayette :

Souvenir des grands magasins de luxe.
« Cela nous vient des deux frères Paris, qui créèrent les Galeries d’Orléans en 1891. Un grand magasin de luxe, avec des ascenseurs et des chasseurs aux gants blancs pour accéder aux étages. Ambiance Au Bonheur des Dames d’Émile Zola… »

Nicolas Liévaux (vide)

Petit détour par les anciennes halles dont il reste encore aujourd’hui des traces, et voici la mystérieuse « maison de l’ours »… Pour en savoir plus, il faudra la visiter vous-même !

J’y vais

Le jeune public visite « Ma marque ! » est organisé deux fois par mois : prochaine édition le samedi 6 avril. Limité à six enfants (de 7 à 12 ans). Durée deux heures. Gratuit, réservations à l’office de tourisme.

6b3a1aedea.jpgPourquoi ce marchand a-t-il fait graver un ours sur sa maison ?
Caroline Bozec

 
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