Arrivé en mars dernier chez Valentino après avoir sublimé Gucci, Alessandro Michele a dévoilé le 29 septembre à Paris sa collection été 2025. Entre pièces aristocratiques et robes vaporeuses, la marque réinvente un style d’une autre époque en toute modernité.
C’était l’un des défilés les plus attendus de la saison printemps-été 2025 lors de cette Fashion Week, marquant les premiers pas du créateur Alessandro Michele chez Valentino. Dans un décor de style manoir abandonné par les ancêtres d’une riche famille, on découvre une boule de pois, de volants et de dentelles.
Pavillon des Folies de Valentino
Valentino a réuni ses invités prestigieux pour son défilé printemps-été 2025, élaboré par son nouveau directeur artistique : Alessandro Michele. Tout commence par la scénographie, qui en dit long sur l’ambiance générale de la collection. Dans une lumière tamisée, les mannequins marchaient sur un sol de verre brisé, entourées de meubles recouverts de grands voiles blancs. Un décor qui rappelle un manoir abandonné, où lampes et fauteuils ont été mis à l’abri en attendant le retour des propriétaires.
« Dans cet espace inhabité où le temps est suspendu, le sol se distingue par des sols de miroirs craquelés et étincelants – une œuvre intitulée Passi de l’artiste Alfredo Pirri. Leur fragmentation continue nous invite à réfléchir sur notre propre perception de la réalité », a mentionné Valentino sur Instagram.
Et cette idée de château abandonné se retrouvait dans les vêtements. Valentino propose un certain style aristo chic, mariant une bourgeoisie vintage du passé avec une mode bohème empreinte de mélancolie.
Les pois, les volants et les paillettes ont été particulièrement mis en valeur, comme sait si bien le faire Alessandro Michele. On aime particulièrement les collants en dentelle, à la fois immaculés et rouge vif.
On adore les écharpes en fourrure ultra glamour et les cardigans fins esprit loungewear à plumes. La transparence a également été explorée de manière subtile.
Pour la saison été 2025, la maison italienne pare ses modèles non pas d’un sac mais de deux, un petit et un cabas. Un mannequin portait même un chat en céramique que l’on retrouvait sur le buffet de nos grands-mères, faisant écho à cette histoire d’une autre époque. Encore une fois, la créatrice de mode Alessandro Michele remétait la beauté, et cette fois sous l’égide de Valentino.