« Parthénope », le pur chant des sirènes de Paolo Sorrentino

« Parthénope », le pur chant des sirènes de Paolo Sorrentino
« Parthénope », le pur chant des sirènes de Paolo Sorrentino

Unée dans les flots ensoleillés de la Méditerranée, une petite fille au nom de sirène, Parthénope, une calèche transformée en lit, le sang de San Gennaro qui se fige dans son ampoule sous l’action de caresses interdites, les délices intellectuelles d’anthropologie sur les bancs de l’université, le fantôme de l’écrivain John Cheever, auteur de Nageur, conservé dans l’alcool et le soleil iodé de Capri, le Vésuve qui réchauffe les rues de Naples brûlant déjà du succès footballistique de Naples, un frère mort d’aimer trop la beauté, un mentor qui se sacrifie par amour à proximité d’un monstre , les corps, masculins et féminins, capturés dans leur grâce olympienne ou leur disgrâce luciférienne… Paganisme et christianisme mêlés, Naples et Byzance, le tragique et le comique aussi. La vie est un cocktail plus amer et plus excitant qu’un simple spritz.

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Paolo Sorrentino, qui nous a captivé avec La grande beauté, oscar du meilleur film en langue étrangère 2014, dont Indiquer était partenaire, revient au sommet du sentiment baroque et sophistiqué avec Parthénope. Le voyage en pointillés d’une jeune fille riche et superbe bénie par les dieux des rivages napolitains. C’est elle, Parthénope, étymologiquement « celle qui a un visage de jeune fille », homonyme de la sirène, sœur de Ligea et Leucosia, qui devint l’incarnation de la ville de Naples après […] En savoir plus

 
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