détruit par les critiques, ce film catastrophe a explosé au box-office

détruit par les critiques, ce film catastrophe a explosé au box-office
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La fin du monde est le terrain de jeu favori de Roland Emmerich, qui en fait un spectacle monstrueux avec son film « 2012 ». Malgré un mauvais accueil critique, le film catastrophe connaît un grand succès en salles, notamment en France, et termine très bien au box-office mondial en 2009.

2012la fin du monde au cinéma

En 2009, Roland Emmerich propose avec son douzième long métrage, 2012, la fin du monde à une échelle jamais vue au cinéma. Avec John Cusack en tête d’affiche, 2012 suit le voyage d’une famille alors que d’immenses catastrophes naturelles ravagent la planète. Ultra-spectaculaire, aux effets visuels très convaincants, le film confirme – une nouvelle fois – que le réalisateur deJour de l’indépendance connaît un large rayon pour organiser la destruction, avec une gestion réussie de l’échelle.

Par exemple, dans un plan large, on voit une représentation saisissante de la ville de Los Angeles détruite par un tremblement de terre. Mais Roland Emmerich maintient aussi par endroits une distance ironique, comme avec l’explosion impressionnante et dramatique d’un volcan contrebalancée par la prestation folle de Woody Harrelson en illumination sympathique.

Charlie Frost (Woody Harrelson) – 2012©Columbia Pictures

Pure production de divertissement pop-corn qui s’appuie très légèrement sur certaines croyances millénaristes, 2012 n’a pas convaincu les critiques dès sa sortie. Au mieux, c’est sa qualité de divertissement qui est soulignée, avec 20 Minutes et Le Figaroscope proposant par exemple des comparaisons avec une attraction, le deuxième écrit :

De véritables montagnes russes, haletantes et tendues (…) Une relecture musclée de l’arche de Noé. Nous restons attachés à nos sièges pendant 2 heures 40 minutes.

A l’inverse, le spécialiste du cinéma fantastique Films fous j’ai détesté ça et je n’ai pas mâché mes mots :

« Plaisir coupable », 2012 ? Coupable oui, plaisir, en aucun cas (…) Emmerich fait un certain nombre de choix qui auraient sans doute ravi Hitler.

Du côté des Etats-Unis, même ambiance avec une reconnaissance du travail accompli pour les effets visuels, mais le jugement d’un film trop long, au scénario très faible et qui fait preuve d’un conservatisme pour le moins dépassé dans le développement de ses personnages. . Le magazine Rolling Stone écrivait à l’époque : « Méfiez-vous de « 2012 », qui réalise le miracle douteux d’égaler Transformers 2 en termes de stupidité pure, cynique, abrutissante, qui fait perdre du temps, de l’argent et de l’âme..

Cependant, malgré ses notes de presse à 39% sur les tomates pourries, 47% pour les spectateurs et 2.6 pour les spectateurs d’Allociné, l’année 2012 a réalisé une très bonne performance au box-office mondial.

(Presque) premier film hors franchise au box-office mondial

Si Roland Emmerich ne fait pas de nuance, il doit être un réalisateur très rentable, et il en apporte encore une fois la preuve avec 2012. Sur un budget de 200 millions de dollars, il rapporte 791,2 millions de dollars en chiffre d’affaires mondial. Une performance impressionnante, notamment en France où il a attiré 4,6 millions de spectateurs dans les salles obscures.

2012 termine l’année 2009 à 5ème place au box-office mondialderrière le phénomène Avatar (2,7 milliards de chiffre d’affaires mondial), Harry Potter et le prince de sang mêlé, L’Âge de Glace 3 Et Transformateurs 2. On note, à l’exception du premier opus de la saga Avatar, que 2012 est donc le film le plus performant cette année-là au box-office mondial, à l’exclusion des films des franchises alors établies et populaires.

Un sommet sur lequel le scénariste et réalisateur allemand ne reviendra pas, ses films suivants ayant connu bien moins de succès, avec une dernière sortie catastrophique en date, Chute de lunequi n’a même pas atteint la moitié de son budget de production de 140 millions de dollars en revenus globaux…

 
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