Après avoir pris la décision de prendre un moteur Mercedes, Alpine F1 est au cœur des critiques. Olivier Oakes justifie cette décision.
Le choix d’Alpine F1 Team d’abandonner le moteur Renault au profit de celui de Mercedes a suscité une importante polémique au sein du groupe. La décision, officialisée lors de la saison précédente, marque un tournant pour l’équipe française, qui renonce à son statut d’équipe d’usine pour devenir une équipe cliente. Cette transition implique une réorientation importante des activités de l’équipe, avec un recentrage sur les installations britanniques d’Enstone, au détriment du site historique de Viry-Châtillon.
Une décision difficile mais nécessaire selon Oliver Oakes
Promu directeur d’équipe en 2024, Oliver Oakes, dont le caractère est fort, a justifié cette décision stratégique lors du podcast Beyond The Grid. Reconnaissant les émotions et les lourdes implications de cette transition, il a souligné que ce choix visait à assurer un avenir plus prospère à Alpine : « Les temps changent et vous ne pouvez pas vous reposer sur vos lauriers. […] Nous devons être honnêtes, la décision de devenir une équipe cliente était dans le meilleur intérêt de l’équipe. »
Selon Oakes, opter pour Mercedes s’inscrit dans une recherche de performance et d’innovation, notamment dans le contexte des changements réglementaires à venir en 2026. Mercedes a historiquement su profiter de ces bouleversements, comme le souligne Oakes : « L’histoire montre que chaque fois qu’il y a un changement de réglementation, ils [Mercedes] étaient forts. »
L’avenir d’Alpine F1 en suspens
L’arrêt de la production des moteurs Renault aura des conséquences importantes pour Viry-Châtillon, qui est un pilier du programme moteur Renault F1 depuis des décennies. Ce choix remet également en question l’identité d’Alpine en tant qu’équipe d’usine, fierté historique de l’équipe.
Avec ce pari audacieux, Alpine mise sur la compétitivité et la fiabilité du moteur Mercedes pour se repositionner en tête du peloton. Mais cette transition comporte des risques, notamment celui de dépendre d’un fournisseur externe, limitant ainsi une certaine autonomie stratégique. L’avenir et le bilan des neuf saisons détermineront si ce choix était judicieux ou s’il marquera un retour en arrière dans l’histoire de l’équipe de France.
Après avoir travaillé pour WebGirondins, Daily Sports, beIN Sports et Quinze Mondial, je travaille actuellement chez Daily Mercato et We Sport. Mes passions ? Le football hyper-défensif de Diego Simeone, la Talent League et voir Roman Reigns en action. Ma philosophie ? Progressez chaque jour un peu plus et vous apportez les informations les plus complètes sur chacun de mes articles.
