La vie est un éternel recommencement. 22 ans après avoir quitté le giron de la F1 en tant que chronométreur officiel, TAG Heuer remplace Rolex. La marque horlogère et la Formule 1 sont une longue et multiple histoire d’amour.
En 1971, Heuer (et pas encore TAG Heuer) devient le premier horloger à sponsoriser une écurie de F1. Et il ne s’agissait pas de n’importe quelle marque puisque la marque était apposée sur les monoplaces de la Scuderia Ferrari. En tant que sponsor, TAG Heuer a remporté 230 victoires, plus de 500 podiums et 14 titres pilotes et 11 titres constructeurs.
Avec Ferrari, Heuer connaît de grands succès dans le sport automobile, tant en F1 qu’en endurance. La marque est devenue synonyme de sport automobile grâce à McQueen et son film Le Mans, tandis que d’autres marques horlogères sont restées avec l’aviation, plus élitiste. Le mariage avec TAG (Technique d’Avant-Garde) a lieu en 1985.
TAG Heuer synonyme de Formule 1 et de sport automobile
Alors que TAG et la famille Ojjeh sont propriétaires de l’équipe McLaren, TAG Heuer devient un partenaire indissociable de l’équipe Woking. L’horloger va ensuite renforcer son implication dans la Formule 1 en devenant de 1992 à 2003 le chronométreur officiel de la discipline. Plus anecdotique, TAG Heuer reviendra en F1 en sponsorisant le moteur Renault chez les Red Bull.
C’est le grand retour de la marque suisse. Propriété de LVMH depuis une OPA amicale en 1999, Tag Heuer subtilise donc le contrat à Rolex pour une durée de 10 ans. On parle de 100 millions de dollars par an à apparaître partout, sur les circuits, sur les packagings, sur le site de la F1, etc.
De 1982 à 1992, le chronométreur officiel de la F1 était Longines. Ensuite ce fut Tag Heuer jusqu’en 2003. La F1 connaît alors un « marasme » de son image et le chronométreur devient LG jusqu’à fin 2012. De 2013 à 2024 on a donc eu Rolex qui a été chassée.
Pour LVMH et la F1, 2025 sera marquée par le retour du champagne sur les podiums. En effet, Moët & Chandon remplace le vin mousseux Ferrari (qui n’a rien à voir avec la Scuderia Ferrari) qui avait remplacé Carbon. Pour Liberty Media, c’est le prix d’une F1 qui a retrouvé du lustre partout dans le monde et qui attire à nouveau de généreux sponsors.