« L’impression que ce sera un Dakar à l’envers »

« L’impression que ce sera un Dakar à l’envers »
« L’impression que ce sera un Dakar à l’envers »

Les journées précédant le départ du Dakar sont l’occasion pour les équipages de finaliser leurs préparatifs. Pour Édouard Boulanger, copilote de Nasser Al-Attiyah depuis février 2024, il s’agit de ranger et de connaître par cœur la composition de sa trousse à outils, en cas d’avarie dans le désert. Pour son collègue qatari, l’occupation se concentre sur l’analyse du parcours du Dakar 2025 dont le départ est prévu ce vendredi 3 janvier à Bisha (Arabie Saoudite).

Le quintuple vainqueur de l’épreuve sourit comme à son habitude auprès des médias. Ses phrases sont concises et en disent long sur son état d’esprit. « Mon objectif est toujours la victoire, mais la compétition est extrêmement rude et le parcours particulièrement exigeant cette année »» déclare le triple champion du monde sortant des rallyes raids (W2RC).

Nasser Al-Attiyah, surnommé « l’enfant du désert » pour sa nationalité ainsi que son aisance à franchir les dunes, donne une indication sur son approche des premières étapes. « J’ai l’impression que ce sera un Dakar à l’envers »dit-il. Historiquement, le Dakar présentait la majorité des difficultés dès la mi-course, puis dès la deuxième semaine. Pourtant, le réalisateur David Castera a concocté dès le début un mélange de journées périlleuses selon Al-Attiyah.

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« On commence par une longue étape (413 km de spéciale. NDLR), puis le 48h Chrono (Dimanche et lundi, assistance interdite et parcours difficile. NDLR)encore un long pas vers l’étape marathon. Cette première semaine ressemble à une deuxième semaine du Dakar. Il va donc falloir être stratège pour amener la voiture en bonne position et en un seul morceau pour la journée de repos. »

Ne soyez donc pas surpris de voir Al-Attiyah-Boulanger ne pas occuper la première place dès le début. Mais ce n’est pas dans les habitudes d’Al-Attiyah ! Doté d’un excellent sens de l’attaque, il a su allier ce talent au sens de la navigation de son ex-copilote Mathieu Baumel pour distancer la concurrence dès les deux premiers jours du Dakar 2022 et 2023. De là à faire confiance à 100 % selon l’homme, également excellent tacticien et communicant, mieux vaut attendre quelques spéciaux…

 
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