Lewis Hamilton ne s’est pas encore installé chez Ferrari et les spéculations vont bon train sur son éventuel remplacement.
Pour Johnny Herbert, ancien pilote et désormais commentateur, le séjour de Lewis Hamilton chez Ferrari n’excédera pas les trois années stipulées dans son contrat. Agé de 40 ans en janvier prochain, le septuple champion du monde aurait atteint la dernière étape de sa carrière en Formule 1.
Et qui de mieux qu’Oliver Bearman pour prendre la relève ? Le Britannique de 18 ans, membre du programme Ferrari Driver Academy, a impressionné lors de ses apparitions cette saison. Même si ses débuts sous la pluie au Brésil ont été difficiles, ses performances lors des essais libres ont marqué les esprits.
« Ce qu’il a fait au Brésil, sur un circuit qu’il ne connaissait pas, était impressionnantdit Herbert.
Dès la première séance, il a été rapide et a démontré une remarquable capacité d’adaptation. Avec une saison chez Haas pour dominer Esteban Ocon, il pourrait être prêt à rejoindre Ferrari d’ici la fin du contrat de Lewis.
Hamilton peut-il encore briller chez Ferrari ?
Malgré cette projection, Herbert ne sous-estime pas le potentiel de Hamilton chez Ferrari. Selon lui, la relation entre Lewis et Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe italienne, sera un atout majeur.
« Lewis est motivé par les défis. Diriger Charles Leclerc va le stimuler, et la voiture a déjà montré qu’elle pouvait être compétitive. croit Herbert. Ferrari devra cependant travailler sur sa régularité pour maximiser ses chances de succès.
Des tensions chez Mercedes avant le départ ?
Chez Mercedes, la fin du parcours de Hamilton semble douloureuse. Après un Grand Prix du Brésil compliqué, ses déclarations sur les performances de l’équipe laissaient place à la spéculation. Certains y ont vu le signal d’un départ anticipé, même si cela a été rapidement démenti.
Johnny Herbert suggère que les tensions au sein de l’équipe pourraient être liées au favoritisme envers George Russell. Selon lui, Mercedes prépare déjà l’avenir avec Russell et le jeune Antonelli, laissant Hamilton en retrait.
« Lewis peut avoir l’impression qu’il n’est plus au centre du projet. Mercedes compte sur George pour diriger l’équipe, et cela peut être frustrant pour un pilote de son calibre. » conclut Herbert.
Avec ces éléments, la carrière de Lewis Hamilton semble à un tournant crucial, entre son arrivée chez Ferrari et une page qui se tourne chez Mercedes. Quant à Oliver Bearman, le - nous dira s’il est prêt à assumer l’un des rôles les plus prestigieux de la F1.
