Formule 1 | On a vu : ‘Senna’, la nouvelle fiction Netflix sur

Formule 1 | On a vu : ‘Senna’, la nouvelle fiction Netflix sur
Formule 1 | On a vu : ‘Senna’, la nouvelle fiction Netflix sur F1

Netflix sort le 29 novembre prochain sa nouvelle série , centrée autour d’Ayrton Senna. Sobrement intitulé ‘Senna’, il revient en 6 épisodes d’environ 1 heure chacun sur la vie et la carrière du triple champion du monde brésilien, décédé il y a un peu plus de 30 ans à Imola.

La première partie de cette revue est garantie sans spoileret nous vous préviendrons dès leur arrivée ! Nous évoquerons la qualité globale de la série avant, dans la deuxième partie de l’article, de revenir sur les épisodes et le contenu de la série.

Tout d’abord, on peut saluer le travail d’acteur de Gabriel Leone, qui compense un visage assez différent de celui du triple champion du monde brésilien par des expressions, mais surtout par une voix et une diction très proches de celles de “Magic”. .

La série utilise des astuces classiques du genre : des guerres d’ego, une romance perturbée par les ambitions sportives du protagoniste principal, des montages déjà vus pour les scènes de course, et de longs face-à-face avec les yeux du pilote et d’un antagoniste. qui est un peu servi par trop de manichéisme.

Néanmoins, la partie sur les débuts de sa carrière est intéressante, et la réalisation est soignée pour les scènes hors-piste. Pour les scènes de piste, l’effet vitesse est bien représenté, mais certains biais feront grincer des dents les puristes.

Par exemple, toutes les scènes de catégorie inférieure se déroulent sur la même piste. La production a certainement jugé trop complexe de tourner sur de nombreux circuits, et on retrouve à chaque fois la même piste. Plus généralement, les circuits ne sont pas toujours bien représentés.

De plus, les séquences de combat sur piste pendant les scènes de Formule 1 utilisent une quantité assez limitée d’effets visuels 3D. Pas toujours réussis, ils proposent néanmoins une immersion correcte dans ces séquences.

Outre Léon, on peut saluer le travail global des acteurs pour coller à leurs personnages. On note notamment le succès des incarnations de Niki Lauda, ​​James Hunt (alors commentateur), ou encore Jean-Marie Balestre.

Enfin, il est toujours agréable – mais aussi un peu dérangeant – de revivre de manière fictionnelle les scènes les plus marquantes de la carrière de Senna, souvent marquées par des polémiques en tout genre et par des tensions avec son entourage. Des scènes qui, pour la plupart, se sont produites, et qui ont pour toutes une réelle inspiration.

Que montre la série Netflix « Senna » ?

Si vous ne souhaitez pas en savoir plus sur le contenu de la série, nous vous déconseillons d’aller plus loin, car le reste de cet article contient des spoilers sur les six épisodes de la saison.

Le premier épisode commence directement le 1er mai 1994, lors de l’accident mortel du pilote brésilien, non montré mais vu depuis le Brésil. Un Brésil dans lequel on s’imprègne rapidement, avec la jeunesse de Senna et son amour du sport automobile.

Avec beaucoup de musique pop et rock, cette première partie retrace le départ de Senna pour l’Europe, ses débuts en Formule Ford sous le nom d’Ayrton Da Silva. Première victoire, premier hors-piste, première altercation, premiers doutes sur sa vie personnelle : on retrouve tous les moments qui ont façonné le début de la carrière du pilote.

Le deuxième épisode met en lumière ses sacrifices, à commencer par celui de son union amoureuse, pour continuer à courir au Royaume-Uni alors qu’il ne s’était initialement engagé que pour une seule saison en Angleterre. La trame sportive de ce deuxième épisode est son combat contre Martin Brundle en F3 et sa gestion des doutes et de la pression.

C’est également dans cet épisode qu’il prend le volant chez Toleman et on le voit monter dans une voiture d’équipe. Son premier essai en F1 est passé sous silence mais cet arc narratif reste néanmoins intéressant.

On découvre Nelson Piquet, Niki Lauda et Alain Prost. Et la saison 1984 est racontée avec un focus sur le célèbre Grand Prix de Monaco au cours duquel il signe son premier podium sous une pluie torrentielle.

Au milieu d’images d’archives et de montages dynamiques avec des plans courts et rapprochés, on aperçoit des images assez crédibles de courses vues de l’extérieur. La course est plutôt suivie de manière fidèle à la réalité.

Compte tenu de la densité de la carrière d’Ayrton Senna, l’épisode 3 débute directement avec la saison 1985 et avec sa première victoire en Formule 1, au Grand Prix du Portugal. Cela s’étend jusqu’à la saison 1988 et le premier titre mondial du pilote brésilien.

L’épisode 4 commence directement par le désaccord entre Senna et Prost à Imola en 1989, et le Français est clairement décrit comme le principal antagoniste de la vie et de la carrière de Senna, ce qu’il était réellement.

Malheureusement, il y a parfois une tendance à ajouter au côté diabolique de Prost, et à un côté provocateur qui n’a jamais été mis en scène à ce point. La série se livre à des récits incriminant clairement Prost, impliquant parfois même une collusion avec le président de la FISA, Jean-Marie Balestre.

L’épisode 5 débute à l’intersaison entre 1989 et 1990, après la perte du titre mondial qui provoque une crise de confiance pour le Brésilien. Une scène légèrement romancée montre son engagement de dernière minute dans l’année 1990.

Contrairement au documentaire ‘Senna’ du début des années 2010, le film ne tombe pas dans un manichéisme trop prononcé, faisant du personnage principal à tout prix le gentil de l’histoire, confronté au méchant Prost.

Le côté obscur de Senna est montré dans cet épisode 5, dans lequel on le voit fomenter aux côtés de Gerhard Berger l’affrontement avec Prost, qui lui a permis de remporter le titre mondial mais a brouillé leur relation pendant plusieurs années. La série propose également une petite confrontation de regards à la Western, pour le point culminant des tensions entre les deux pilotes.

Un autre des moments les plus légendaires de cet épisode 5 est la première victoire d’Ayrton Senna devant son public, en 1991 à Interlagos avec une voiture à l’agonie et les bras meurtris par l’absence de direction assistée et un seul rapport.

La saison 1992 est totalement absente de l’épisode et de la série, et 1993 se réduit à une discussion entre Senna et Dennis, sur la volonté du Brésilien de rejoindre Williams pour 1994.

L’épisode 6, le dernier, remonte directement dans le temps jusqu’à Imola 1994. Cet épisode final est très didactique sur la nouvelle réglementation, sur les accidents du week-end, ou encore sur les difficultés de Williams et Senna avec la FW16.

A noter que la narration s’autorise quelques libertés, comme amener Senna sur les lieux de l’accident de Roland Ratzenberger, alors même que le Brésilien n’était sur la piste qu’en fin de journée.

La résurrection du GPDA, l’association des conducteurs, est quelque peu romancée, tout comme la longue discussion que Prost et Senna ont eue après l’accident de Ratzenberger. Mais cette séquence permet aussi de relativiser l’image négative de Prost, et donne un peu de corps à leur relation humaine.

L’accident lui-même n’est montré qu’à travers une série de gros plans sur les yeux de ses proches. On voit alors des images d’archives mêlées à des scènes filmées – toujours une grande réussite de cette série – du cortège lors des funérailles de celui qui était devenu l’idole de tout un peuple.

La série se termine par une déclaration d’Ayrton Senna, le vrai, qui philosophe sur sa vie devant la caméra, avant que “Simply the Best” de Tina Turner résonne sur plusieurs vidéos de Senna, faisant écho à diverses séquences des six épisodes.

 
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