Oliver Bearman est sans doute le pilote qui s’est le plus révélé lors de cette saison 2024 de Formule 1. Mais pourtant, le jeune Britannique n’est toujours pas titulaire dans la catégorie reine du sport automobile. Durant cette saison, le jeune prodige du secteur junior de Ferrari s’est illustré à trois reprises : en Arabie Saoudite, en Azerbaïdjan et au Brésil. Dans ces trois courses, le natif de Chelmsford est entré dans les points à deux reprises. Sous les lumières de Djeddah, il a magnifiquement performé pour la Scuderia, terminant à la septième place. Souffrant d’une appendicite, Carlos Sainz n’a pas pu disputer cette épreuve.
En septembre dernier, le pilote anglais s’est retrouvé à nouveau au volant d’une F1, mais cette fois avec Haas. Kevin Magnussen a été suspendu lors de la rencontre à Bakou. A l’issue de cette épreuve, il franchit la ligne d’arrivée à la dixième place. Il devient ainsi le premier pilote de l’histoire à inscrire des unités dans deux équipes différentes. Cependant, ses performances en Formule 2 ont été décevantes. Annoncé comme prétendant au titre, il arrive en quinzième position du championnat, avec deux victoires au sprint, lors de week-ends de courses en Autriche et en Italie. Il reste encore deux étapes, au Qatar et à Abu Dhabi, pour tenter d’inverser la tendance.
En confiance au volant d’une F1
« Est-ce vraiment difficile ? Il y a un style de pilotage assez différent entre les deux voitures, ce qui ne me facilite pas la vie pour passer régulièrement d’une voiture à l’autre. Je me sens un peu naturel en F1. J’ai tendance à prendre de la vitesse un peu plus vite et je me sens en confiance au volant d’une F1. J’ai toujours l’impression d’être chez moi lorsque je monte dans une voiture de F1, ce qui est agréable. Et chaque fois que je monte dans une F1, j’ai l’impression que c’est de plus en plus le cas. C’est un bon sentiment.
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Titulaire pour la campagne 2025 de Formule 1, Oliver Bearman se sent déjà prêt pour la catégorie reine au vu de ses derniers passages au sein de l’écurie américaine Haas. Le Britannique a tenté d’expliquer l’écart entre ses performances entre la F2 et la F1.
