Pilote de réserve chez Sauber F1, Théo Pourchaire devra encore rater l’occasion de décrocher un baquet pour la saison prochaine. Son rêve d’évoluer dans la catégorie reine est largement occulté.
Si Pierre Gasly, renforcé chez Alpine, et Esteban Ocon, qui courra chez Haas F1, seront au rendez-vous pour la saison 2025 de Formule 1, ce ne sera probablement pas le cas de Théo Pourchaire. Cité tardivement pour prendre la place de Valtteri Bottas chez Sauber – le Finlandais étant favori pour lui succéder – le pilote français voit les opportunités de progresser en F1 s’amenuiser de mois en mois. Le risque de ne jamais évoluer dans la catégorie reine est bien présent.
Sans sponsor majeur, Théo Pourchaire vient de loin pour évoluer en F1
Il faut dire que le natif de Grasse a parcouru du chemin. Contrairement à de nombreux concurrents comme Gabriel Bortoleto – soutenu par plusieurs sponsors brésiliens en plus d’être très talentueux – Théo Pourchaire ne dispose pas de soutien financier important. « Uniquement » soutenu par Intermarché, le chauffeur de 21 ans a vu son nom circuler à plusieurs reprises pour remplacer Guanyu Zhou.
Mais la présence de gros sponsors et l’attrait du marché chinois ont joué en faveur de l’actuel titulaire chez Sauber F1. Dans une F1 hyper compétitive, où les places sont limitées, cette légère manne financière joue forcément des tours à Théo Pourchaire. Mais ce n’est pas seulement cela.
Pas beaucoup de considération chez Sauber
En début de saison, Théo Pourchaire voit l’arrivée d’un nouveau pilote de réserve en la personne de Zane Maloney. Un véritable signal de méfiance qui s’est renforcé au fil de la saison. Preuve en est, Sauber a préféré aligner Robert Mikhailovich Shwartzman, pilote de réserve Ferrari, lors d’une séance d’essais libres réservée aux rookies lors du GP de F1 des Pays-Bas.
De quoi remettre sérieusement en question les projets de l’écurie suisse pour le jeune talent français, qui souffre du départ de Frédéric Vasseur pour Ferrari. Le désormais homme fort de la Scuderia a toujours soutenu Théo Pourchaire. C’est lui qui a amené le chauffeur chez Sauber puis est devenu son mentor jusqu’à son départ. Les deux hommes partagent également une histoire commune très forte, puisque Théo Pourchaire a été formé chez ART GP, une équipe fondée… par Frédéric Vasseur. Cette académie très réputée a également vu passer des pilotes de renom comme Lewis Hamilton.
Le marché de la F1 est bouché
Alors que la grille de départ de la saison 2025 est pratiquement au complet – officiellement, deux derniers sièges restent à pourvoir – Théo Pourchaire est lucide sur ses chances de devenir pilote régulier de Sauber F1. «C’est encore un peu flou. Je pense que l’équipe n’a pas encore fait son choix. J’espère être leur choix, mais ça pourrait quand même être compliqué”, a-t-il confié à nos confrères de RMC Sport.
Il révèle alors une certaine résignation quant à son avenir. « Mon souhait est de rouler. La F1 est le rêve ultime. IndyCar me rendrait heureux. J’ai eu beaucoup de contacts, mais c’est une catégorie difficile d’accès. J’aimerais aussi faire des courses d’endurance Hypercar. » Mais là aussi, l’accès sera difficile…
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