Depuis jeudi en fin d’après-midi, les policiers de Trois-Rivières tentent de déterminer la cause du décès d’Alianka Royer, mère de trois enfants, retrouvée sans vie dans une résidence de la rue Ledoux, dans le secteur de Trois-Rivières-Ouest.
Près de 24 heures plus tard, plusieurs hypothèses demeurent plausibles aux yeux des enquêteurs, qui ont demandé l’aide de leurs collègues de la Sûreté du Québec (SQ).
Le service d’identification médico-légale a fouillé la maison et son terrain pendant de nombreuses heures à la recherche d’indices. Les enquêteurs ont interrogé plusieurs personnes jusqu’à présent et d’autres le seront dès que possible.
La police refuse de confirmer que le corps de la femme de 26 ans porte des traces de violences, mais explique qu’elle doit poursuivre l’enquête.
La police enquête sur la mort d’Alianka Royer.
Photo : Radio-Canada / Facebook
On parle beaucoup sur scène
a déclaré l’agent Michèle Loranger, ajoutant du même souffle que les conclusions du coroner permettront d’orienter la suite de l’enquête.
Aucun lien avec la guerre des motards
Alianka Royer est la fille de Daniel Johnny
Royer, l’ancien président des Hell’s Angels de Trois-Rivières.
La guerre entre le groupe criminel, les différents dealers indépendants et les gangs de rue alimente depuis des mois toutes sortes de négociations. De nombreux actes de violence ont été commis ces dernières semaines dans la région.
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Le déploiement de la police a commencé tôt jeudi soir. (Photo : 10 octobre 2024)
Photo : Radio-Canada / Hugo Mercier
Des sources proches des faits de l’enquête policière ont toutefois confirmé à Radio-Canada que la thèse selon laquelle Alianka Royer aurait été victime de ce conflit avait été rapidement écartée.
Selon les informations obtenues par Radio-Canada, Daniel « Johnny » Royer n’est plus actif au sein du groupe criminel.
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