Entre économies et hausses d’impôts, les options du gouvernement pour boucler le budget 2025 : Actualités

Entre économies et hausses d’impôts, les options du gouvernement pour boucler le budget 2025 : Actualités
Entre économies et hausses d’impôts, les options du gouvernement pour boucler le budget 2025 : Actualités

L’examen du budget 2025 reprend au Sénat. François Bayrou prévoit 32 milliards d’euros d’économies et 21 milliards d’euros de hausses d’impôts, selon Le Parisien. Encore faudra-t-il que cela soit adopté.

François Bayrou n’a pas fait d’annonce claire lors de son discours de politique générale, prononcé à l’Assemblée nationale le 14 janvier. Comme le rapporte Le Parisien, les grands objectifs sont toujours connus et les travaux ont commencé à Bercy. En effet, l’examen du projet de loi de finances (PLF) débute au Sénat ce mercredi 15 janvier.

Dans ce budget, il y aurait 32 milliards d’euros de réductions de dépenses et 21 milliards d’euros d’augmentation des recettes. Le tout pour un déficit public fixé à 5,4%, même si l’exécutif table sur 5,5% ou 5,6%. La croissance est estimée en baisse à 0,9%, contre 1,1% initialement envisagé par le gouvernement.

Afin d’augmenter les recettes, le gouvernement envisagerait de maintenir pendant un an la surtaxe sur les plus grandes entreprises, qui sera votée pour le budget 2026 mais perçue à partir de 2025. Selon le ministre des Comptes publics, la taxe sur les billets d’avion serait maintenue. , ainsi que la réduction des allègements de charges pour les entreprises.

Dans ce budget, il y aurait également une augmentation de la taxe sur les transactions financières, de 0,3 % à 0,5 %. Or, Éric Coquerel, le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée, assure qu’une telle augmentation est constitutionnellement impossible à intégrer dans le texte budgétaire. Selon lui, “on ne peut plus ajouter une nouvelle mesure fiscale au texte en débat”.

Quelles économies sont envisagées ?

Pour parvenir à 32 milliards d’économies, soit 9 milliards de plus que dans le texte que Michel Barnier a tenté de faire adopter, le gouvernement compterait “maintenir les 4.000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale”, assure Éric Coquerel à nos confrères. Le gouvernement envisagerait également de réduire les aides Covid encore en vigueur, comme l’énergie. Par ailleurs, 2 milliards d’euros d’économies seraient réalisés sur les dépenses sociales et de santé.

 
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