Après une année 2024 marquée par une baisse des travailleurs étrangers temporaires, 2025 s’annonce également difficile au Canada pour les immigrants en quête de résidence permanente. Tout d’abord, « Les demandes de parrainage de résidence permanente pour les parents sont suspendues » jusqu’à nouvel ordre, rapporte -. Pour l’instant, Ottawa se concentrera sur les demandes reçues l’an dernier. Les autorités traiteront un maximum de 15 000 demandes dans le cadre du programme de regroupement familial, désormais clos. Et, pour ceux-là, il faudra être patient : un rapport gouvernemental précise que le délai moyen pour une demande de parrainage est de vingt-quatre mois.
De plus, le gouvernement canadien a décidé de retarder le déploiement d’un nouveau parcours vers la résidence permanente pour les nounous et les soignants. Qu’est-ce que, écrit Le Globe et Mail, quoi « Des milliers de soignants étrangers pourraient être contraints de quitter le pays ou risquer d’y séjourner illégalement » lorsque les programmes les concernant se termineront en juin, “en attendant de nouveaux programmes pilotes” tardent à se lancer.
Conjoints des travailleurs et étudiants étrangers ciblés
En plus des réductions notables des objectifs de résidence permanente pour 2025, 2026 et 2027, résume Nouvelles de CTV, à partir de cette année, « Les conjoints de travailleurs étrangers ne pourront obtenir leur propre permis de travail que si le travailleur travaille dans un secteur hautement qualifié ou à forte demande. » De plus, les étudiants internationaux des collèges et universités qui souhaitent obtenir un permis de travail après l’obtention de leur diplôme devront satisfaire à de nouvelles exigences en matière de compétences linguistiques. Et les diplômés internationaux des programmes collégiaux ne seront admissibles qu’à un permis de travail. “uniquement s’ils étudient dans des domaines liés à des pénuries de main d’œuvre reconnues”.
L’élection au printemps prochain d’un gouvernement conservateur après la défaite des libéraux dirigés par le premier ministre démissionnaire Justin Trudeau porterait un autre coup dur aux politiques d’immigration. La presse note que le chef conservateur a déjà suggéré “que cela réduirait ‘massivement’ le nombre d’immigrés temporaires, dont l’afflux est selon lui ‘incontrôlable’».
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