La ministre de l’Égalité May Golan (Likud) a été interrogée mardi par la police, sous caution, sur son rôle présumé dans l’accident qu’elle aurait provoqué en 2020 en heurtant un motocycliste avec sa voiture.
Après avoir donné sa version des faits, Golan a été libérée sans condition, a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant que l’enquête se poursuivait.
Dans un communiqué cité par les médias israéliens, le bureau de Golan a déclaré que la ministre s’était présentée de manière indépendante au commissariat central de Tel Aviv et avait répondu à toutes les questions qui lui étaient posées.
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Pendant plus de six mois, Golan a évité de répondre aux questions de la police sur l’accident, bien qu’il ait été cité à comparaître à plusieurs reprises. La police soupçonne Golan d’avoir grillé un feu rouge en août 2020 et d’être entré en collision avec un motocycliste, le blessant légèrement.
L’affaire a été classée sans suite en raison de l’immunité parlementaire du Golan, mais a été rouverte en juin 2024 ou peu avant, avec l’approbation du procureur général Gali Baharav-Miara, suite à un appel du motocycliste.
Golan est une personnalité de droite qui a d’abord attiré l’attention du grand public lorsqu’elle a fait campagne contre le logement des immigrants illégaux dans son quartier natal du sud de Tel Aviv.
La semaine dernière, N12 a diffusé un reportage sur la conduite de Golan, affirmant qu’il y avait un népotisme généralisé dans son bureau et qu’elle avait détourné à plusieurs reprises des fonds destinés à son organisation à but non lucratif et maltraité les employés de son bureau.
Son bureau a nié ces allégations, affirmant que certains des enregistrements diffusés avaient été réalisés à l’aide de l’intelligence artificielle (IA) pour imiter sa voix.
La police aurait l’intention de contacter le bureau du procureur général pour lui demander d’approuver un premier audit sur les activités financières criminelles présumées du Golan. Cependant, un porte-parole de Baharav-Miara a déclaré au Temps d’Israël que la police n’avait pas encore pris contact avec elle et que le bureau traiterait toute demande de ce type le moment venu.
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