Formation obligatoire
Utiliser une arme « moins meurtrière », comme le Taser, ne signifie pas qu’il n’y a aucun risque. “Une formation approfondie et des séances de formation régulières ultérieures sont des conditions importantes qui doivent être remplies avant que les policiers soient autorisés à prendre l’arme en service. De plus, il appartient à chaque collectivité locale de décider de déployer ou non des pistolets à décharge électrique.précise-t-elle.
Les impulsions de cette arme provoquent une paralysie musculaire pendant quelques secondes et permettent ainsi aux policiers d’appréhender une personne dans des conditions sûres afin, par exemple, de lui retirer un couteau ou de la menotter. “L’usage d’une arme à impulsions est, comme toute autre arme, soumis à la réglementation relative à l’usage de la force par la police. Ainsi, les principes de légalité, d’opportunité, de proportionnalité et de subsidiarité doivent toujours être respectés.selon le ministre Verlinden.
Aux portes de Bruxelles, une zone de police met en place une technique pour contrer Waze
En 2017, un projet pilote a été lancé dans le cadre duquel 15 zones de police locales, qui disposaient déjà d’une unité d’assistance spéciale, ont formé plusieurs policiers du service d’intervention régulier. Au cours de ce processus, le déploiement et l’utilisation de l’arme à impulsion électrique ont fait l’objet « d’une évaluation approfondie et constante. C’est finalement à la demande des services de police eux-mêmes, au vu de l’évaluation finale positive, que l’arme à impulsion électrique a été classée dans la catégorie des armes collectives”, conclut-elle.