Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 15 janvier 2025 à 18h02
S’il s’est qualifié, pour la troisième fois de sa carrière, pour la troisième place d’un tournoi du Grand Chelem, Benjamin Bonzi a été très déçu par l’élimination de l’OM, son club fétiche, en Coupe de France. .
Benjamin Bonzi a confirmé son rang mercredi à l’Open d’Australie. Le Gardois, remonté au 64ème rang mondial après son quart de finale à Adélaïde, a dominé en quatre tours et un peu plus de 2 heures de jeu l’heureux perdant italien Francesco Passaro, 104ème au classement ATP (6-2, 6- 4, 3-6, 6-4). Un succès qui l’envoie pour la troisième fois au troisième tour d’un tournoi du Grand Chelem, après avoir déjà atteint ce stade d’un Majeur il y a deux ans à Melbourne, puis à l’US Open.
Satisfait mais pas totalement satisfait
Opposé, pour une place en huitièmes de finale, au Tchèque Jiri Lehecka (29e), qu’il a déjà rencontré à deux reprises (1-1), mais à chaque fois sur terre battue, Bonzi s’est montré satisfait de sa prestation, mais pas complètement content. Car l’Olympique de Marseille, son club fétiche, est une nouvelle fois frappé par la malédiction de la Coupe de France de football, qui lui échappe depuis 1989. Les Phocéens ont été éliminés par Lille mardi soir à l’Orange Vélodrome, à l’issue de la tirs au but alors qu’ils avaient égalisé après le temps additionnel.
“Ne m’en parle pas.”
Une issue rageante pour le Nîmois marseillais. « Ne m’en parlez pas, j’ai suivi le match… Pas de commentaire, pas aujourd’hui, c’est trop dur, a-t-il alors confié, rapporte L’Equipe. Mais bien sûr, j’ai regardé le match ce matin ! J’étais chez le kiné, je me levais à 7h10 pour regarder le match, je n’ai pas raté une minute, je jouais deuxième, je devais me lever tôt. .J’ai vu tout le match. Si j’avais joué la nuit ? J’aurais regardé la seconde mi-temps”, avoue-t-il avec le sourire, avant de conclure sur cette défaite finalement encourageante pour Marseille : “C’est la séance de tirs au but C. C’était un bon match dans l’ensemble. On construit petit à petit. Il y a de bonnes choses.