CES 2025 – Après la conduite autonome, voici la conduite à distance

CES 2025 – Après la conduite autonome, voici la conduite à distance
CES 2025 – Après la conduite autonome, voici la conduite à distance

L’avenir de la mobilité donne lieu à de nombreux débats. En plus de la conduite autonome que l’on connaît déjà, une nouvelle approche se démarque : la conduite à distance. C’est la voie sur laquelle travaille la start-up allemande Vay. Une technologie qui permet aux conducteurs humains de contrôler les voitures à distance, en temps réel, à l’aide de postes de contrôle virtuels.

L’année 2024 a été marquée par de grandes annonces concernant la conduite autonome. À commencer par Tesla qui a présenté deux nouveaux véhicules sans volant ni pédales : le Cybercab et le Robovan. Mais l’avenir de la mobilité nous réserve des surprises. Le monde a découvert une nouvelle approche au CES 2025 à Las Vegas.

L’humain plutôt que l’IA ?

C’est la conduite à distance. Même si l’objectif est exactement le même que dans le cas de la conduite autonome, à savoir conduire des voitures sans personne au volant, cette initiative est très différente. Avec la conduite à distance, l’humain conserve une place importante dans le processus de conduite : c’est lui qui contrôle le véhicule.

Le principe est simple, un conducteur humain est assis à distance sur un poste virtuel équipé d’un volant, de pédales et d’écrans. Cette technologie « basse technologie » s’appuie simplement sur des caméras. En revanche, la conduite autonome s’appuie sur l’intelligence artificielle et des systèmes sophistiqués pour éliminer l’intervention humaine.

Vay se concentre sur la conduite à distance

La conduite à distance présente un avantage économique : des coûts réduits par rapport aux VTC traditionnels, avec des trajets moins chers. Comme l’explique Vay, une start-up allemande qui travaille sur cette approche, cela pourrait permettre de contourner les défis éthiques et techniques auxquels doivent faire face les acteurs de la conduite autonome.

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Créée il y a un an, la jeune entreprise a augmenté sa flotte de 2 à 30 voitures et effectué plus de 6 000 trajets. Thomas von der Ohe, patron et co-fondateur de la start-up allemande (et ancien de Zoox), souhaite pouvoir « livrer une automobile à un endroit choisi par l’utilisateur » afin de proposer « une véritable alternative aux voitures individuelles ».

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