Le pétrole retarde sa hausse initiée par la reprise chinoise

Le pétrole retarde sa hausse initiée par la reprise chinoise
Le pétrole retarde sa hausse initiée par la reprise chinoise

Vers 11h10, le Brent perdait 0,18% à 76,37$. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, a chuté de 0,19% à 73,82 dollars.

Les prix du pétrole sont stables lundi, retardant la hausse des cours de la semaine dernière, avec un mois de janvier particulièrement froid attendu aux Etats-Unis, l’arrêt du transit du gaz russe par l’Ukraine et la reprise économique chinoise.

Vers 10h10 GMT (11h10 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perdait 0,18% à 76,37 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a chuté de 0,19% à 73,82 dollars.

“L’incertitude sur la stratégie de production de l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, ndlr) cette année et sur les effets de la présidence de Donald Trump limite la hausse des prix lundi matin”, expliquent les analystes. d’Energi Danemark.

Toutefois, le baril de Brent s’est établi à 76,89 dollars, au plus haut depuis la mi-octobre, avant de baisser légèrement.

Trois facteurs ont soutenu les prix au cours des deux dernières semaines, selon Tamas Varga, analyste chez PVM.

Tout d’abord, la hausse des prix du gaz européen lors de l’interruption du transit du gaz russe vers l’Europe via les gazoducs ukrainiens a eu un impact sur les prix du pétrole brut.

Ensuite, la reprise économique chinoise, “sous la forme d’une augmentation des salaires des fonctionnaires et d’une forte augmentation des financements par bons du Trésor à très long terme ont également été bien accueillies” par le marché pétrolier, explique M. Varga.

La santé économique de la Chine, premier importateur mondial d’or noir, est essentielle pour la demande de pétrole, et une reprise du géant asiatique devrait limiter le déséquilibre entre l’offre et la demande sur les marchés pétroliers.

Enfin, les prévisions de températures plus froides attendues en Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis “devraient stimuler la demande de fioul, ce qui soutiendrait encore davantage les cours du brut”, précise John Plassard, analyste chez Mirabaud.

 
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