la Nation Huronne-Wendat veut faire partie du projet

la Nation Huronne-Wendat veut faire partie du projet
la Nation Huronne-Wendat veut faire partie du projet

«La Nation n’attend rien de moins que CDPQ Infra sollicite et accorde des mandats aux entrepreneurs privés wendats et aux sociétés de la Nation», indique le Grand Chef de la Nation, dans un communiqué.

Il s’attend à « une rencontre prochaine » avec le chargé de projet désigné, CDPQ Infra, pour jeter les bases de cette implication.

La conclusion d’ententes formelles entre CDPQ Infra, le gouvernement Legault et la Ville de Québec a été annoncée lundi. La première tranche du projet, qui s’étendra de l’avenue Le Gendre jusqu’à Charlesbourg, en passant par Sainte-Foy, la Colline parlementaire, Saint-Roch et Limoilou, est estimée à 7,6 milliards de dollars. Sa mise en service est prévue pour 2033.

Même si la population de Wendake « ne sera pas directement desservie » par le service, « la Nation se réjouit pour la population de la Capitale nationale qui bénéficiera de ce nouveau réseau de transport structurant ». Le Grand Chef Pierre Picard rappelle toutefois aux parties concernées que « le projet se déploie sur le territoire wendat et qu’elles ont donc l’obligation de consulter la Nation dans toutes les phases du projet ».

« Nous devons être des acteurs de premier choix pour tout projet d’envergure ayant l’ambition de se déployer sur notre territoire. Je suis convaincu que les partenaires du tramway prendront les mesures et actions nécessaires.

— Pierre Picard, grand chef de la Nation Huronne-Wendat

M. Picard estime qu’il s’agit d’une opportunité, « dans cette ère de réconciliation », de « saisir les instants, d’agir réellement et d’être cohérent avec les discours ».

“Empêcher l’histoire de se répéter”

Toujours dans un communiqué, le grand chef, assermenté le 21 novembre, n’a pas manqué de rappeler que «le gouvernement du Québec avait ignoré l’implication de la Nation dans le cadre du projet du pont de l’Île d’Orléans».

En avril dernier, son prédécesseur, Rémy Vincent, avait qualifié d’« inacceptable » l’absence d’entreprises wendat dans le projet de construction d’un nouveau pont à haubans pour relier l’Île d’Orléans à Québec.

« Le gouvernement du Québec doit reconnaître qu’il n’est pas chez lui. C’est sur un territoire partagé non cédé. Il y a d’autres personnes qui étaient là avant et qui veulent continuer à vivre et à se développer”, a alors plaidé M. Vincent. « Nous disons dans les médias que nous voulons faire des affaires avec les Premières Nations. […] C’est un discours hypocrite.

M. Picard assure que tous les élus du Conseil de la Nation feront « tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter que l’histoire ne se répète ».

 
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