L’arrêt programmé des usines Michelin de Vannes et Cholet fait frémir les salariés qui y travaillent. Le Français tente pourtant de les rassurer…
“Nous nous engageons à accompagner chaque collaborateur sans limite de durée jusqu’à ce qu’il dispose d’un CDI, d’une période d’essai validée (…)”Je pense que oui, on peut dire que 100 % des salariés auront finalement une solution. “a tenu ces dernières heures à rassurer Alain Robbe, le directeur des relations sociales de Michelin France, faisant ainsi écho aux fermetures prévues des sites Michelin de Vannes et Cholet.
Encore la faute à l’Asie…
Rappelons qu’à Cholet, dans le département du Maine-et-Loire où Michelin compte 960 salariés, la dernière activité va s’arrêter. «à la fin du printemps 2026»tandis que dans le Morbihan, le site breton de Vannes du constructeur français, 299 salariés, fermera ses portes «avant fin 2025». Des arrêts de production pour ces deux sites justifiés par l’entreprise de Clermont-Ferrand comme la conséquence de « l’effondrement » des ventes de pneus pour camions et camionnettes des concurrents asiatiques. Enfin, un employé Michelin de Cholet contacté par nos soins ces dernières heures et qui a tenu à rester anonyme, nous a simplement indiqué que « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… et les croient. »
Journaliste automobile numérique depuis de nombreuses années, j’ai également un goût prononcé pour le sport automobile.
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Publié le 12/06/2024 à 14h55
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