Il est temps d’interdire Airbnb, disent les groupes de logement – ​​.

Il est temps d’interdire Airbnb, disent les groupes de logement – ​​.
Il est temps d’interdire Airbnb, disent les groupes de logement – ​​.

Dru Oja Jay, des organismes SEIZE et CUTV Montréal, a dévoilé les principaux points d’un rapport suite à des consultations auprès de ces organismes.

Il a déclaré que « des milliers de logements reviendraient sur le marché si Airbnb était interdit ». Certains groupes réclament au moins des contrôles plus stricts.

«Les loyers ne baisseront pas», a soutenu Stéphanie Barahona du FRAPRU. Il est impératif de mettre en place un objectif de 20 % de logements non marchands, selon elle.

« Nous traversons une crise d’accessibilité financière, pas d’approvisionnement. »

– Stéphanie Barahona du FRAPRU

À Montréal, les locations de courte durée de moins de 31 jours doivent être sujettes à une attestation délivrée par la Ville.

Les défenseurs du droit au logement affirment que les locations illégales à court terme restent un problème, même des mois après l’adoption d’une législation pour y remédier.

Une étude de Desjardins publiée en décembre a fait écho au même sentiment, affirmant que les locations à court terme ont probablement contribué à la crise de l’abordabilité du logement au Canada et dans le monde.

L’étude de Desjardins, qui cite les données de la société d’analyse AirDNA, révèle que le Canada compte plus de 235 800 annonces de location à court terme actives uniques sur Airbnb et Vrbo, les deux plus grandes plateformes d’hébergement, représentant environ 1,4 % du parc immobilier du pays.

À VOIR | Expulsions à Granby : la pression augmente sur les locataires âgés

Citant une étude du Conference Board du Canada, le rapport suggère qu’il existe une corrélation entre l’activité d’Airbnb et la hausse des prix des locations à long terme dans 19 villes canadiennes où l’on trouve des locations à court terme.

Cédric Dussault, porte-parole du RCLALQ (Regroupement des comités d’habitation et des associations de locataires du Québec), affirmait en avril qu’il y avait des lacunes dans la loi et que c’est la raison pour laquelle il y a encore autant d’Airbnb au Québec.

«Nous en sommes maintenant à plus de 31 000 au Québec», a-t-il déclaré. « Et nous savons qu’une grande majorité d’entre eux sont illégaux. »

La Ville de Montréal dispose d’une équipe chargée de sévir contre les inscriptions illégales, mais elle affirme avoir besoin d’une plus grande coopération de la part du Québec.

En mars dernier, un Airbnb illégal dans Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, avait suscité l’ire des habitants du quartier, qui n’ont pas hésité à vandaliser l’immeuble.

“Les Airbnb à 200 dollars la nuit ne marchent pas dans notre quartier”, a dénoncé un manifestant auprès de Noovo Info. Les besoins sont ailleurs en matière de logements sociaux.»

« Il y a beaucoup d’Airbnb illégaux dans le quartier et ça continue », déplore Annie Lapalme, du Comité logement Hochelaga-Maisonneuve.

Avec la collaboration d’Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info et des informations de CTV News et de La Presse Canadienne.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT BMW va copier Hyundai pour ses voitures de sport électriques – .