Armando Muis, PDG de La Souris, le plus grand vendeur de fatbikes électriques aux Pays-Bas, offre aux utilisateurs la possibilité de limiter physiquement leur fatbike à 15 km/h, « manque de législation appropriée« . Une mesure louable sur le papier. Rappelons toutefois que l’intéressé était accusé d’avoir vendu des modèles illégaux en toute connaissance de cause.
Depuis cet été, les fatbikes électriques sont au cœur d’une tempête médiatique aux Pays-Bas. Saisies massives, enquêtes journalistiques incriminées, enquêtes criminelles, motions votées à la majorité, retrait du marché, développement d’un label en coopération avec les autorités : tout est fait pour mieux les encadrer, voire freiner leur prolifération.
Le sujet a été évoqué récemment en France, mais il ne faut pas mettre tous les fatbikes dans le même panier : certains respectent la loi et sont en effet limités à 25 km/h. D’autres, souvent des modèles importés de Chine, dépassent néanmoins la ligne rouge. Pour quoi ? Parce qu’ils sont terriblement faciles à desserrer.
Limiter les fatbikes électriques à 15 km/h, vraiment ?
À contre-courant de cette tendance, Armando Muis, PDG de La Souris, le plus grand vendeur de fatbikes électriques aux Pays-Bas, a formulé une proposition forte : limiter les fatbikes à 15 km/h, grâce à une limitation matérielle réalisée dans les ateliers de la marque, qui ne une manipulation logicielle (application, code, bouton) pourrait le contrecarrer.
«La majorité des fatbikes impliqués dans un accident ne sont pas attachés et roulent bien plus vite que la limite de 25 km/h. En tant que leader du marché, nous nous engageons à garantir la sécurité des fatbikes et réduire davantage la vitesse, parallèlement à une application stricte, est le meilleur moyen d’y parvenir.», a-t-il déclaré.
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À mesure que nous apprenonsActualités vélotout propriétaire de fatbike peut se rendre dans l’une des 24 succursales de La Souris pour venir accélérer son modèle à 15 km/h. Les deux-roues appartenant aux marques Ouxi et QM Wheels, les plus populaires du marché, seront la priorité de la chaîne de magasins.
Armando Muis poursuit :Cela ne fait que rendre le transport plus sûr. Si les cyclistes veulent rouler plus vite, ils peuvent pédaler à l’ancienne. La Souris prend cette mesure en l’absence de législation adaptée et espère également envoyer un signal au législateur».
La Souris, plusieurs casseroles inquiétantes
Cette affirmation peut naturellement faire sourciller, compte tenu du rôle de La Souris dans la démocratisation des fatbikes électriques parfois illégaux.
Rappelons que La Souris a fait l’objet d’une enquête pénale ouverte par le parquet : elle était accusée d’avoir vendu des fatbikes électriques d’une puissance nominale de 500 ou 750 W – alors que la limite légale européenne est de 250 W – en les prétendant légaux. vélos électriques.
La Souris a également été pointée du doigt par l’Inspection de l’environnement humain et des transports (ILT), qui a saisi des centaines de fatbikes dans ses magasins. Encore une fois, la facilité de déverrouillage des fatbikes vendus par La Souris a été au cœur de cette opération.
Certes, le groupe a rapidement lancé un rappel pour rendre plus difficile, voire impossible, le déblocage de ses fatbikes vendus. D’ailleurs, selon Armando Muis à l’époque, cette mise à jour s’est effectuée en seulement 5 minutes : on s’est alors demandé pourquoi l’entreprise ne l’avait pas fait avant s’il était si facile de compliquer le processus de desserrage. .
Qui va vraiment franchir le pas ?
Implicitement, on perçoit effectivement une véritable bataille liée à l’image de marque. Toutes les affaires – enquête, saisies – qui ont ébranlé La Souris ne parlent pas beaucoup en sa faveur. Oui, La Souris propose de limiter ses fatbikes à 15 km/h : mais entre nous, qui va vraiment franchir le pas et mener à bien cette démarche ?
Les doutes sont permis, surtout quand on sait que les clients ont acheté ce type de machine pour pouvoir généralement les débloquer.