Le monde des véhicules électriques est en constante évolution et les batteries, cœur de ces véhicules, sont au centre de toutes les attentions. Actuellement, deux des plus grands acteurs du secteur s’affrontent : Elon Musk et Robin Zeng.
Un bras de fer technologique
Au cœur de cet ébouriffant, la technologie de batterie cylindrique 4680 développée par Tesla. Ces cellules, plus grandes et plus puissantes que les modèles traditionnels, devraient révolutionner l’autonomie et les performances des véhicules électriques. Elon Musk fonde de grands espoirs sur cette technologie, affirmant qu’elle réduirait considérablement les coûts de production et augmenterait la densité énergétique des batteries..
Nous avons eu un très grand débat et je lui ai montré. Il est resté silencieux. Il ne sait pas fabriquer une batterie. C’est de l’électrochimie. Il est bon en puces, logiciels, matériel et mécanique. Robin Zeng (Reuters)
Encore, Robin Zengdont l’entreprise équipe de nombreux modèles Tesla en Chine, ainsi que des véhicules électriques Ford, reste sceptique. Lors d’une rencontre avec Elon Musk en avril dernier, le fondateur de CATL a exprimé ses doutes sur la viabilité de cette technologie à long terme.. Selon lui, Elon Musk “Je ne sais pas comment fabriquer une batterie”. Zeng a particulièrement souligné les difficultés liées à la production à grande échelle de ces cellules, ainsi que les défis techniques pour assurer leur fiabilité et leur sécurité.. Il a même été particulièrement acerbe en disant au PDG de Tesla que son projet de cellule cylindrique 4680 “était voué à l’échec et ne réussirait jamais”.
Des promesses difficiles à tenir
Les critiques de Zeng ne s’arrêtent pas là. Dans les colonnes de Reuters, le fondateur de CATL reproche également à Elon Musk d’avoir tendance à “promesses excessives” et fixer des délais irréalistes. C’est notamment le cas de la technologie de conduite autonome, que Musk a promis de rendre pleinement opérationnelle pendant plusieurs années. “Peut-être que quelque chose prend cinq ans.” Mais il dit deux ans. Je lui ai demandé pourquoi. Il m’a dit qu’il voulait pousser les gens »» dit Zeng.
Cette stratégie agressive, si elle permet de mobiliser les équipes et d’enthousiasmer les investisseurs, peut également conduire à la déception et à la perte de crédibilité. Des rapports récents sur les difficultés de Tesla à produire en masse des cellules 4680 semblent donner raison à Zeng. Selon Les informationsElon Musk aurait lancé un ultimatum à ses équipes pour résoudre les problèmes de coûts et de production d’ici la fin de l’année.