la première tapiocaria de Belgique vient d’ouvrir ses portes

la première tapiocaria de Belgique vient d’ouvrir ses portes
la première tapiocaria de Belgique vient d’ouvrir ses portes

Ayman Ben Fraj est pilote de ligne et entrepreneur de formation. Au cours de ses voyages aux quatre coins du monde, il découvre de nouveaux concepts inédits ici, et décide de les importer en Belgique. Peut-être avez-vous déjà goûté à son premier concept : La Çai. Un jeu de mots en référence à l’açai, une baie violette d’Amazonie, pauvre en sucre et très énergisante. Dans cette boutique-café de la rue du Marché aux Herbes, vous pourrez déguster différentes recettes d’açai bowl, mais aussi des smoothies sains et nutritifs. Un superaliment que l’on retrouve beaucoup au Brésil. L’entrepreneur a décidé de continuer à s’inspirer de ce pays d’Amérique du Sud en développant son concept dans une deuxième adresse, Mani, dédiée cette fois aux célèbres tapiocas brésiliens.

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Tapiocas brésiliens

Pour ceux qui ne l’ont jamais essayé, c’est une poudre blanche qui se dépose directement sur la poêle, pas besoin d’huile ni de beurre. « C’est quelque chose de magique, les petites perles de tapioca vont s’assembler pour former une crêpe collante. C’est à la fois doux et souple, le goût est totalement neutre et c’est sans gluten. ». On ajoute ensuite les garnitures, et c’est prêt en trois minutes. Ayman a découvert le concept de « tapiocaria » lors d’un voyage au Brésil. Ces petits cafés se présentent de la même manière que les taquerias mexicaines. Les locaux viennent y manger sur le pouce, debout directement avec leurs mains ou sur des tables et chaises de fortune.

Une version modernisée

Le concept s’est également largement exporté aux États-Unis, où l’on trouve pléthore de tapiocarias à San Francisco et à Miami. Si la recette traditionnelle se résume à une crêpe légère au tapioca à base de poulet ou de viande, de fromage, de tomates et d’épices, les États-Unis se sont permis de moderniser la formule originale. Une idée qu’Ayman a suivie en proposant des tapiocas basés sur des recettes plus européennes.

On déguste un « poulet club » à base de poulet, oignons croustillants et fromage à la crème, ou encore un « caprese » à la mozzarella, basilic et tomates. Il existe également une recette à base de saumon, d’avocat et de fromage à la crème, ou encore un modèle à base uniquement de différents fromages. Côté sucré, place aux fraises et Nutella, ou encore à la noix de coco et au dulce de leche, ou encore à un mélange brésilien un peu spécial à base de banane, cannelle, miel et fromage. “C’est cohérent sans être trop lourd, et c’est sain”.

Mais aussi des fromages de pain revisités

Quant au nom Mani, il s’agit en fait simplement du diminutif de « manioc », la racine du tapioca. Ici, on le savoure dans un cadre soigné autour de jolies tables en bois et murs turquoise. Nous accompagnons cela de thé ou de maté ou d’autres boissons brésiliennes disponibles sur place. L’autre spécialité de la maison ? Pain au fromage, couramment servi dans les restaurants au Brésil sous le nom de « pan de queso ». Ici, ils sont présentés dans un format plus grand et sont fourrés au saumon ou à la mozzarella et aux tomates. « C’est comme un burger revisité, avec un pain différent et sans gluten ». Côté prix, comptez entre 10 et 15 € pour une crêpe salée au tapioca et environ 11 € pour une version sucrée.

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