Le plus fort surachat du Nasdaq100 depuis… 2018 ! – .

Le plus fort surachat du Nasdaq100 depuis… 2018 ! – .
Le plus fort surachat du Nasdaq100 depuis… 2018 ! – .

Ce n’est pas nouveau, le Nasdaq100 est l’indice des superlatifs, celui qui regroupe les valeurs les plus innovantes et les plus performantes et dont les trajectoires boursières sont les plus impressionnantes.

Mais la récurrence et la puissance des mouvements haussiers de l’indice ces derniers mois, que les taux américains se resserrent ou se relâchent, que les chiffres de l’inflation s’améliorent ou non (à l’image de l’inflation PCE sous-jacente qui ne manque pas de casser le niveau de 2,8% sur lequel elle était pendant trois mois consécutifs), le fait que les attentes d’une baisse des taux passent de 6 en début d’année à seulement 1 maintenant, a des conséquences en termes de valorisation de l’indice.

Le Nasdaq100 « paie » actuellement 35,5 fois les bénéfices réalisés contre 26,8 fois pour le SP500, ce dernier pouvant déjà être considéré comme « cher » par rapport aux références de valorisation de l’indice sur les 30 dernières années. Et ce constat vaut également pour les multiples de valorisation liés aux bénéfices anticipés. Et à titre de comparaison, l’EuroStoxx50 est valorisé à 16,2 fois les bénéfices… même si cette baisse du coût des valeurs européennes n’est pas nouvelle.

Au niveau des indicateurs, le Nasdaq100 n’a jamais été aussi « suracheté » en l’espace de 6 ans, si l’on se base sur l’indice de force relative (Relative Strength Index / 14 jours). Il faut effectivement remonter au premier trimestre 2018 pour retrouver ce niveau de surachat des valeurs technologiques. L’indice a ensuite baissé de 12% en l’espace de 10 jours pour corriger cet excès avant de reprendre sa trajectoire haussière. Il convient également de noter que l’indicateur de surachat peut persister pendant des jours, voire des semaines, avant qu’une correction ne se matérialise.

Cette phase de surachat, couplée à la forte divergence de volatilité entre les marchés boursiers américains et européens en raison de l’incertitude politique française (volatilité de 22 en Europe contre 13 aux États-Unis) peut faire craindre la formation d’une bulle si la consolidation ne se poursuit pas. place rapidement.

 
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