Les voitures hybrides rechargeables (appelées « PHEV ») émettent en réalité beaucoup plus de CO2 que ce qui a été annoncé. La Commission européenne va progressivement réviser des normes d’émission plus élevées, ce qui modifiera à la fois le marché… et la fiscalité.
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Journaliste au pôle Planète
Par Benoît JuilletPublié le 14/06/2024 à 18h58
Temps de lecture : 2 minutes
LLes voitures hybrides rechargeables sont encore souvent présentées aujourd’hui par les constructeurs automobiles comme offrant « le meilleur des deux mondes » : les faibles émissions d’une voiture électrique et la longue autonomie d’une voiture thermique. C’est une illusion, comme en témoigne la révision à la hausse des émissions de CO2 réel de ces véhicules, initié par la Commission européenne comme l’ont indiqué vendredi nos confrères du‘Écho.
Rouler plus thermiquement qu’électriquement
Ces voitures thermiques auxquelles ont été ajoutés une batterie rechargeable et un petit moteur électrique, appelées « hybrides rechargeables » (PHEV), roulent en effet bien plus en mode thermique qu’en mode électrique, compte tenu de leur autonomie de quelques dizaines de kilomètres. dans ce dernier mode. Pour que les émissions de CO2en situation réelle, sont parfois jusqu’à trois, voire quatre fois supérieures à celles annoncées théoriquement…
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