DUBROVNIK, CROATIE, 14 juin (Reuters) – Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a évité vendredi une question sur les turbulences des marchés financiers français suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant simplement que l’institution parviendrait à son objectif d’inflation.
“Je ne vais pas commenter les situations politiques nationales”, a-t-elle déclaré en réponse à une question sur un éventuel recours à un programme d’urgence de rachat d’obligations de la BCE pour aider la France.
L’écart de rendement entre les obligations françaises et allemandes à dix ans s’est creusé de près de 30 points de base depuis vendredi dernier, soit le plus important écart hebdomadaire depuis 2011, période durant laquelle la zone euro était en proie à une crise financière. dette souveraine.
Cette prime de risque sur la dette française à dix ans, qui s’est élevée vendredi à plus de 80 points de base par rapport au Bund allemand de même maturité, référence de la zone euro, est liée aux incertitudes en vue des élections législatives en France. , après la déroute du parti d’Emmanuel Macron aux élections européennes.
“Je dirai simplement qu’il est du devoir de la Banque centrale européenne de remplir son mandat et de maintenir l’inflation sous contrôle et de la ramener à son niveau cible”, a déclaré Christine Lagarde, en réponse à une question sur un éventuel recours au Transmission. Instrument de Protection (TPI), un outil destiné à lutter contre le risque de fragmentation au sein de la zone euro. (Reportage Francesco Canepa ; version française Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)
