Julie Snyder propriétaire des Nordiques avec Pierre-Karl Péladeau : mission possible

Julie Snyder a toujours été passionnée par le hockey et notamment par le retour des Nordiques de Québec.

Selon certaines sources bien informées, c’est elle qui aurait initialement eu l’idée de ramener l’équipe de la LNH au Québec, bien avant que son ex-mari, Pierre-Karl Péladeau, ne s’y implique. En fait, Péladeau voulait simplement faire plaisir à Julie en soutenant ce projet.

Tout le monde se souvient que Jeff Fillion affirmait qu’une personnalité influente du Québec aurait révélé une histoire détaillée lors du divorce du couple.

Fillion partageait cette intrigante rumeur en juin 2017 : le retour des Nordiques était une initiative de Julie Snyder. Selon ce qui circule, c’est l’ancien maire Régis Labeaume qui aurait donné l’information à Fillion.

Julie avait été impressionnée par l’enthousiasme et le soutien des Québécois lors de la série Montréal-Québec lors d’un lock-out dans la LNH.

Tout le monde se souvient de cette célèbre série, notamment de la dispute entre Bob Hartley et Patrice Brisebois qui a fait le tour de la toile.

Sans oublier Michel Bergeron qui saute un bateau sur Ron Fournier. Il faut admettre que cette série était vraiment bien.

Julie souhaitait alors de tout cœur que Quebecor se charge du retour des Nordiques. Cependant, nous savons ce qui se passera ensuite. Le divorce est survenu, Julie s’est vu montrer la porte de sortie chez Quebecor et le projet a décollé, même si Péladeau jure qu’il est toujours intéressé.

Pierre-Karl Péladeau semble désormais plus concentré sur la gestion de son groupe de médias, Quebecor, et sur son nouveau « jouet anglais » Freedom Mobile que sur la renaissance des Nordiques.

Fillion ne parle pas pour rien. Force est de constater que Julie Snyder a joué un rôle central dans l’idée de ramener les Nordiques au Québec.

Il est encore plus clair que son divorce avec Pierre-Karl Péladeau a affecté le projet. Il est maintenant intéressant de se demander si Julie Snyder pourrait envisager de collaborer avec son ex-mari pour ramener les Nordiques au Québec.

Leur relation passée, marquée par des conflits publics, rendrait cette alliance inattendue mais potentiellement bénéfique pour ce projet ambitieux.

Pour rappeler le contexte, en 2016, Pierre-Karl Péladeau avait admis devant le tribunal avoir engagé la firme Garda pour surveiller Julie Snyder, bien qu’il ait alors nié publiquement cette information.

Cette révélation intervient dans le cadre d’un procès entre Vidéotron et Productions J, la société de production de Snyder.

Vidéotron, filiale de Québecor, a réclamé 45 000 $ à Snyder pour des frais de téléphone engagés par le fils du couple lors d’un voyage en Europe alors qu’il était avec son père.

La facture de téléphone d’un « une quantité énorme et pharaonique »selon M. Péladeau, cela est dû en grande partie aux frais d’itinérance.

La ligne, initialement ouverte chez Telus par Mme Snyder, a été transférée à Vidéotron par un de ses employés. M. Péladeau lui a alors assuré que sa famille bénéficierait d’un « tarif VIP » qui leur donnerait accès gratuitement à tous les services de l’entreprise et qu’il assumerait tous les frais.

Cependant, quelques mois plus tard, Vidéotron exige le paiement des 45 000 $ impayés des Productions J.

Péladeau a affirmé avoir été informé « par courtoisie » par la direction de Vidéotron avant le lancement de la poursuite pour récupérer la somme, mais a déclaré qu’il ne pouvait rien faire.

« Premièrement, j’étais dans une situation de conflit d’intérêts indéniable. Deuxièmement, je ne vois pas pourquoi j’interviendrais pour tel ou tel compte en souffrance qui n’a pas été payé.» dit Péladeau.

Snyder considérait cette poursuite comme une forme d’abus judiciaire et demandait 300 000 $ de dommages et intérêts punitifs. Lors du procès, Julie Snyder a également parlé des liens étroits entre Vidéotron, Pierre-Karl Péladeau et Quebecor, même à l’époque où Péladeau était chef du Parti québécois.

Les liens entre Vidéotron, Pierre Karl et Quebecor se sont poursuivis durant sa période politique. De son propre aveu, d’après ce que j’ai compris, la confiance dans laquelle M. Péladeau avait placé ses entreprises alors qu’il dirigeait le PQ, « était une plaisanterie » et une « licence pour enfants ». » Mme Snyder a déclaré lors du procès.

« Nous avons même pris le jet privé de Québecor alors qu’il était député. Pire encore, il y avait à bord le vice-président aux affaires juridiques de Quebecor.»

Elle témoigne que, malgré sa position politique, Péladeau aurait pu faire annuler ces frais, mais ne l’a pas fait, probablement en raison de conflits d’intérêts.

« J’ai trouvé une entente avec 200 créanciers, que j’ai tous fini de rembourser au printemps 2021. Nous avons trouvé une entente avec chacun d’eux, sauf un Vidéotron, ceux qui nous poursuivent aujourd’hui. Mon entreprise a fait faillite parce que Quebecor a annulé tous mes contrats.

Le procès s’est finalement réglé à l’amiable, mais cet épisode a marqué leur relation. Toutefois, avec le retour des Nordiques au Québec maintenant à l’ordre du jour et Péladeau en quête de partenaires pour ce projet, une collaboration entre les deux ex-conjoints pourrait être envisagée.

Julie Snyder, ayant déjà démontré son intérêt pour le hockey et le retour des Nordiques, pourrait être un atout majeur dans cette entreprise.

Pour que cette alliance fonctionne, il faudrait que les deux parties enterrent le hache de leur conflit. Cela nécessiterait probablement des discussions approfondies et une volonté sincère de mettre de côté les divergences passées pour se concentrer sur un objectif commun.

Une telle collaboration pourrait non seulement relancer le projet des Nordiques mais aussi démontrer une maturité et un professionnalisme qui transcendent les conflits personnels et amoureux.

Imaginez deux secondes. Péladeau et Snyder…propriétaires des Nordiques de Québec. Ce serait génial.

Saga à suivre…

 
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