« L’Europe présente de nombreuses faiblesses. Les entreprises américaines sont bien plus innovantes »

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L’économie européenne est également fortement dépendante de sa dépendance internationale. Du côté des exportations, les secteurs du luxe et des spiritueux ont été pénalisés par le ralentissement de la croissance chinoise. Le chiffre d’affaires de ces secteurs est dépendant de la croissance mondiale. «Il y a aussi la question de la dépendance énergétique de l’Europe. Alors que les États-Unis sont capables de s’approvisionner de manière quasiment indépendante, les économies européennes dépendent des prix du gaz et du pétrole fixés à l’extérieur. de leurs frontières »épinglette Guillaume Duchesne.

La croissance européenne est également plus faible que celle de l’économie américaine. Pour 2024, une croissance de 0,8% est attendue en Europe contre 2,6% aux Etats-Unis. Ces éléments incitent les dirigeants à se tourner plutôt vers les marchés américains.

Points positifs

Certains points positifs peuvent néanmoins être notés. À court terme, cette faible croissance en Europe a déclenché une baisse des taux d’intérêt de la part de la BCE. C’est un facteur positif pour les marchés boursiers. « Nous ne sommes pas favorables à un scénario de récession ou de contraction économique en Europe. Malgré la baisse des taux, la consommation est en berne et le taux d’épargne des Européens est supérieur à celui des Américains. Nous n’avons pas de conviction forte sur l’Europe. Cependant, deux éléments, à savoir la baisse des taux et le niveau de valorisations plus attractif par rapport aux Etats-Unis, offrent des opportunités d’investissement dans cette région.estime ce responsable.

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Les marchés européens restent également dépendants des risques géopolitiques. Il faut aussi rester attentif à l’évolution de la dette des Etats. « Les marchés ne semblent cependant pas inquiets de cette situation. Ils ne comptent pas sur un scénario de crise de la dette souveraine comme en 2011. »précise Guillaume Duchesne.

Pour les investisseurs résidant en Europe, il est recommandé de composer des portefeuilles à 55% en titres américains et à 45% en titres européens. Ce gestionnaire privilégie les grandes capitalisations orientées vers l’export et l’industrie. Il se tient à l’écart des valeurs financières et du secteur automobile. La politique ESG de la banque évite également les investissements dans des secteurs controversés comme le gaz de schiste, l’armement ou le charbon.

 
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