les demandeurs d’asile comme renforts dans l’industrie touristique

les demandeurs d’asile comme renforts dans l’industrie touristique
les demandeurs d’asile comme renforts dans l’industrie touristique

Derrière les chiffres qui ont fait les manchettes ces derniers mois concernant les demandeurs d’asile se cachent des humains récemment arrivés au Canada, en attente du statut de réfugié et cherchant à s’intégrer au marché du travail.

C’est le cas de Youssou et Mamadou, qui ont fui le Sénégal parce que leur sécurité était menacée, notamment par des groupes religieux.

Les deux hommes ont trouvé un emploi au golf du Château Bromont, tandis que l’Association des clubs de golf du Québec a décidé d’embaucher une centaine de demandeurs d’asile cet été.

«Vraiment, ce sont des travailleurs qualifiés qui veulent travailler, peu importe l’horaire», a expliqué son président, Martin Ducharme. Ils sont là pour gagner leur vie, pour refaire leur vie. C’est le meilleur coup de main que vous ne puissiez pas recevoir.

Youssou parle sept langues et aimerait un jour mettre à profit ses compétences polyglottes.

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Mais pour l’instant, c’est avoir un métier qui lui est essentiel.

« Sans travail, nous ne sommes rien », a-t-il déclaré. Nous sommes habitués à travailler, c’est ce que nous savons. Sans travail, nous sommes déconnectés. Nous ne sommes pas là pour dormir, nous sommes là pour travailler, pour nous intégrer et participer au développement de ce pays.

Le scénario est similaire pour sa compatriote Mamadou, titulaire d’une maîtrise en sociologie et qui souhaiterait à terme la mettre au travail.

« Peut-être dans le futur, mais si des opportunités se présentent au sein de l’entreprise, pourquoi ne pas en profiter ? il a dit.

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Besoins critiques

Dans plusieurs secteurs de l’industrie touristique, les demandeurs d’asile peuvent contribuer à pallier le manque de personnel qui reste important.

C’est pourquoi le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme a dressé une liste de 3 000 personnes prêtes à travailler afin de les mettre en contact avec les entreprises qui en ont besoin.

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« L’important, c’est que cette clientèle soit là pour rester », indique le directeur général de la commune, Xavier Gret. Il vaut mieux les voir à l’œuvre qu’ailleurs, alors mettons-les au travail. Le travail est une question d’intégration.

“[Les besoins demeurent], en criant à nouveau, a-t-il ajouté. On le voit dans certains territoires, notamment sur la Côte-Nord, nous sommes à 53,9 % de l’effectif 2019 et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

De son côté, Martin Ducharme est complètement charmé par cette expérience d’intégration.

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« Cela nous fait réaliser que nous sommes coincés dans la laine », a-t-il déclaré. Il y a des gens dans le besoin. Nous écoutons les informations tous les jours et nous n’y réagissons pas.

« Quand vous dites que vous contribuez à changer la vie de ces personnes, pour moi, je n’ai pas seulement changé leur vie, j’ai aussi changé la mienne », ajoute-t-il. Ma façon de penser est complètement différente.

Voir le rapport complet dans la vidéo ci-dessus

 
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