Québec « noie le poisson », tonne le FRAPRU

Le Front d’action populaire pour le réaménagement urbain (FRAPRU) déplore le manque de logements sociaux amorcés au Québec depuis le début de l’année. L’organisation affirme constater un « changement » vers la création de logements abordables à des loyers beaucoup plus élevés.

C’est une lacune majeureexclaims Véronique Laflamme, spokesperson for the J’AI FRAPPÉ.

Alors que l’administration Marchand célèbre la construction de plus de 900 logements subventionnés en 2024, un sommet depuis au moins 10 ans, le secteur communautaire craint de voir de nombreuses familles à faible revenu laissées pour compte.

Le nombre de logements sociaux et abordables a démarré ces dernières années.

Photo: Ville de Québec

L’essentiel de l’annonce, soit environ 680 logements, est constitué de logements abordables. Seuls 226 logements sont identifiés pour le logement social.

Nous noyons le poissoncritic Véronique Laflamme. On nous parle de logements sociaux et abordables, mais seulement un quart de l’annonce est réservé aux ménages modestes.

Nous risquons de laisser de côté les ménages les plus vulnérables, ceux dont les besoins sont les plus urgents.

Une citation de Véronique Laflamme, spokesperson for FRAPRU

Véronique Laflamme souligne que le loyer des logements sociaux est fixé en fonction des revenus du locataire.

Pour les logements abordables, le loyer est établi en tenant compte du coût du logement dans une zone donnée. Dans un marché immobilier tendu, même si les loyers abordables sont subventionnés par le gouvernement, ils restent bien plus chers que les logements sociaux.

Nouveau programme

Si l’explosion du logement abordable captive l’imagination au Québec, le scénario était prévisible, selon le J’AI FRAPPÉen raison de l’abolition par le gouvernement Legault du programme AccèsLogis, axé sur le logement social.

Son successeur, le Programme québécois de logement abordable (PHAQ), ne cache pas ses objectifs.

Pour la première fois en 25 ans, le Québec n’a pas de programme de logement socialplague Véronique Laflamme.

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Véronique Laflamme during a FRAPRU demonstration last summer, in Quebec. (Archive photo)

Photo: Radio-Canada / Philippe L’Heureux

Oui, oui PHAQ permet la construction de logements sociaux, l’absence de effacer les balises ne favoriserait pas ce type de logement.

Selon Véronique Laflamme, à moins que le gouvernement Legault ne corrige la situation, les projets de logements sociaux connaîtront un déclin important dans les villes québécoises au cours des prochaines années.

Et rempart contre le sans-abrisme ?

Cette situation inquiète particulièrement J’AI FRAPPÉ dans un contexte où le phénomène de l’itinérance s’aggrave dans les villes québécoises.

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Le phénomène de l’itinérance s’aggrave dans les villes québécoises. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Avec la pénurie de logements, de nombreuses personnes vulnérables se retrouvent à la rue faute de loyers abordables.

C’est connu, le logement social est un bouclier contre le sans-abrisme !

Une citation de Véronique Laflamme, spokesperson for FRAPRU

Véronique Laflamme points out the “exploding evictions” and the spéculation immobilière autant de preuves que la crise du logement est loin d’être maîtrisée au Québec.

La construction de logements abordables est nécessaire, concède J’AI FRAPPÉtant que le logement social continue de faire partie de la solution.

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